A partir de l'époque républicaine, le concept de provincia était une mission donnée à un sénateur ; ce n'est qu'ensuite que le nom de province est donné à des territoires particuliers.
Auguste crée deux groupes de provinces : les provinces du peuple ou provinces sénatoriale ; et les provinces impériales.
Les provinces du peuple sont gouvernées par un gouverneur élu, même si l'Empereur peut exercer son influence par le biais de son imperium. Les gouverneurs de provinces du peuple étaient appelés proconsuls, car ils gouvernent à la place des consuls. L'importance des provinces varie : l'Asie et l'Afrique sont gouvernées exclusivement par des consulaires ; et les autres par des anciens préteurs (Achaïe, Bétique, Crète-Cyrénaïque, Chypre, Macédoine, Gaule Narbonnaise, Sardaigne, Sicile, Pont-Bithynie).
[...] Pline montre également un certain soin dans le contrôle des finances publiques. Centre et périphérie Les limites de l'intervention impériale L'Empereur était préoccupé par les affaires en provinces, la preuve : il envoie un grand personnage de son consilium, qui représentait une sorte de gouverneur spécial, dont l'expertise financière et administrative lui permettait de mener des enquêtes en profondeur. On commence à avoir la figure d'un gouverneur professionnel ; c'est le début d'une rationalisation dans l'administration des provinces impériales. Rome avait réalisé l'importance d'une organisation efficace des provinces ; même si cette rationalisation pouvait aussi déterminer des changements dans le choix du gouverneur, et aussi dans l'interférence plus importante et plus directe dans le territoire provincial. [...]
[...] Mais elles montrent également que Pline demande toujours l'avis de l'Empereur ; il veut publier ses lettres pour montrer une sorte de manuel du bon gouvernement, regroupant les décisions de Trajan, faisant office de lois. Le Pont-Bithynie : une exception ? Pline était plutôt une exception ; les gouverneurs romains pouvaient en général réagir face à des problèmes, mais pas prévenir. Pline montre qu'il faut appliquer des mesures administratives et financières pour améliorer la situation des provinces, et donc de l'Empire. [...]
[...] Auguste créé deux groupes de provinces : les provinces du peuple ou province sénatoriale ; et les provinces impériales. Les provinces du peuple sont gouvernées par un gouverneur élu, même si l'Empereur peut exercer son influence par le biais de son imperium. Les gouverneurs de provinces du peuple étaient appelés proconsuls, car ils gouvernent à la place des consuls. L'importance des provinces varie : l'Asie et l'Afrique sont gouvernées exclusivement par des consulaires ; et les autres par des anciens préteurs (Achaïe, Bétique, Crète-Cyrénaïque, Chypre, Macédoine, Gaule Narbonnaise, Sardaigne, Sicile, Pont-Bithynie). [...]
[...] Rome garde une autorité militaire et politique, mais donne tout de même une large autonomie aux cités. Ce système ne marchait pas toujours très bien. Pline le Jeune, gouverneur de Pont-Bithynie Les mandata de Pline le Jeune Documentation limitée sur les provinces impériales de l'époque, sauf pour la province administrée par Pline le Jeune : le Pont-Bithynie. Pline le Jeune a suivi une carrière sénatoriale normale, il est réputé comme avocat ; il obtient ensuite des positions administratives sous Domitien et Nerva ; puis sous Trajan il obtient des charges dans l'administration et la finance. [...]
[...] Trajan est un des empereurs qui s'est le plus occupé des provinces. Les gouverneurs restaient toujours subordonnés au Prince dans les provinces ; ils étaient ses légats, ses ‘ambassadeurs' en quelque sorte. L'Egypte romaine est un cas à part, elle est administrée par le Préfet d'Egypte, qui est le commandant de la légion stationnant sur le territoire, ce n'est pas un véritable gouverneur. Auguste a créé ce cas particulier, car le royaume égyptien était encore basé sur des traditions : seule l'autorité d'un roi peut y être reconnue, et non l'autorité d'un gouverneur. [...]
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