Sciences politiques, pouvoir pontifical, justifications, contestations, pensée de St Augustin, théorie des deux glaives, théologiens, théocratie
Le christianisme antique n'a pas d'ambitions antiques. Au cours des 5 premiers siècles de notre ère, la pensée d'un certain nombre de théologiens va développer toute une doctrine sur les relations entre ordre spirituel et ordre temporel. Jusqu'au 5° siècle, les penseurs chrétiens vont principalement chercher à émanciper l'église d'une possible captation du pouvoir spirituel par l'Empire romain et ce sera le cas dans l'Empire romain d'Orient où l'empereur va devenir le chef de l'église d'Orient. Mais jusqu'au 5° siècle, et jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident, l'église d'Occident va réussir à garder son autonomie.
[...] Des théologiens contre la théocratie Certains théologiens ont contesté la théocratie. Marsile de Padou, née en 1275 et mort en 1343. Il mène des études de théologie très poussées, jusqu'à la Sorbonne et deviendra Recteur. Il développe une grande aversion à l'égard de la concentration des pouvoirs, qu'elle soit entre les mains d'un Prince ou d'un Pape. En 1324, il va publier un traité Le Defensor Pacis dans ce traité, il réfute la rétention du Pape à la plénitude des pouvoir. [...]
[...] La conception chrétienne de la justice est supérieure que la conception humaine de la justice, car repose sur des lois qui ne passent pas. Son œuvre va être abondamment interpréter et utilisé pour justifier les prétentions des papes à dominer le pouvoir temporelle : Augustinisme politique. Mais c'est une interprétation de la pensée de St Augustin La théorie des deux glaives. Développée par B. De Clervaux pour justifier le pouvoir des Papes. Né en 1090, mort en 1153, c'est un moine de l'ordre de Cîteaux, fondateur de l'Abbaye de Clervaux. [...]
[...] Si Dieu n'est pas connaissable par l'Homme, cela veut dire que Dieu ne peut se révéler à lui-même, et c'est que Dieu a fait avec Jésus. Donc pour d'Occam, pour respecter la volonté de Dieu, il faut avant tout être fidèle aux faits et gestes et aux paroles de Jésus. Or Jésus, n'a absolument dit à Pierre d'hérité de Rome et de prendre la place de l'empereur Romain, il lui a confié une autorité spirituel. Il en tire trois conséquences: L'Eglise est une communauté de perfectionnement spirituelle, le Pape est un pasteur spirituel et n'a pas d'autorité sur les questions politiques. [...]
[...] Cela signifie que les Rois n'ont d'autorité que parce qu'ils la reçoivent de l'Eglise. Cela veut aussi dire que l'Eglise peut leur retirer l'autorité. Il consacre le pouvoir du Pape, mais en même temps, il l'encadre, car pour Bernard de Clervaux, si le Pape dispose des deux glaives, ce n'est pas pour gouverner en fonction de ses intérêts propres mais pour servir le bien, servir les populations. Etre Pape s'est servir et recherche le bien pour les populations, le bien religieux et politique. [...]
[...] Ces 2 cités, on ne peut les distinguer clairement, elles sont mêlés et chaque homme, dans sa vie et par ses actes choisit d'être citoyen, de l'une ou de l'autre. Si chaque homme cherche à agir en conformité aux enseignements donnés par Jésus dans la Bible, alors il est citoyen de la cité céleste car il fonde sa vie sur ce qui ne passe pas : dimension d'éternité. En revanche, si un homme fonde ses actions sur des activités passagères, à un moment donné, alors cet homme fonde sa vie sur ce qui passe et meurt et par conséquent sa vie passera. [...]
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