Pouvoir dans l'Empire byzantin, Hélène Ahrweiler, Empire romain, Byzance, Rome, Constantinople
Hélène Ahrweiler est une historienne d'origine grecque qui a travaillé sur l'empire byzantin. Dans ce texte, elle se pose la question de savoir si l'Empire byzantin n'est qu'une perpétuation de l'Empire romain.
[...] Le Pouvoir dans l'Empire byzantin Hélène Ahrweiler est une historienne d'origine grecque qui a travaillé sur l'empire byzantin. Dans ce texte, elle se pose la question de savoir si l'Empire byzantin n'est qu'une perpétuation de l'Empire romain. Il apparait dès le deuxième paragraphe que pour Hélène Ahrweiler que l'empire byzantin est la suite organique de l'empire romain. En effet, l'absence de rupture claire institutionnelle lors de la séparation de l'empire romain d'occident et l'empire romain d'orient permet d'affirmer que l'empire byzantin est en quelque l'héritier de l'empire romain : il hérite de ses institutions, de sa nouvelle religion chrétienne et son idéologie impériale : on nous parle d'aptitude à l'universalité Dans ce sens, Byzance perpétue Rome mais la fait évoluer, surtout culturellement au début : la religion chrétienne va être le ciment de ce nouvel empire, et non plus un Panthéon commun où chaque civilisation trouvait un équivalent : c'est un changement culturel majeur, et c'est la première spécificité de l'empire byzantin (voir l. [...]
[...] En parallèle à l'importance de la capitale, l'empereur va unifier et former une base de l'empire : c'est le haut de la pyramide civile et militaire de Byzance (l.28) : il est reconnu par tous et parfois confondu avec l'empire, et en cela, il y a toujours une certaine continuité : il est l'image vivante de Byzance (l.36) comme l'empereur romain était l'image vivante de Rome. De plus, la concentration des pouvoirs que le Très saint Basileus et Autokratôr (l.35) rappelle la concentration des pouvoirs de l'imperator romain, chef des armées, de l'administration et des cultes. Pour conclure, Hélène Ahrweiler souligne que l'Empire byzantin est héritier de plusieurs cultures, mais la culture romaine est particulièrement présente, prépondérante par rapports aux héritages perses et helléniques. [...]
[...] L'aspect culturel est aussi important : la localisation géographique de Constantinople en fait un carrefour ente les cultures : la culture romaine de Constantin, la culture grecque à l'ouest, la culture perse puis arabe à l'est et la culture salve au nord. Cette position de carrefour la distingue de Rome, et Constantinople est pénétrée de culture multiethnique et c'est cette multiplicité des cultures qui va obliger la consolidation de bases communes. Ces bases communes sont Empire et Eglise [qui] assurent la cohérence politique et spirituelle de la société (l.29). [...]
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