L'âge classique, dont l'apogée se situe vers le 5è siècle AVJC, fut dominée par Athènes où une forme de démocratie vit le jour. Alors qu'Athènes ainsi que ses alliés résistent à l'envahisseur perse, Athènes en profita pour développer son empire afin de dominer le monde grec. Peuple profondément religieux, il est normal de voir que les théâtres grecs mirent en scène à la fois le monde des dieux et celui des hommes. La liberté qu'eurent les créateurs des genres tragiques, comiques, philosophique, etc., eut pour effet de transmettre à la population des visions, idées sur divers sujets. Aristophane, auteur grec de la comédie «la Paix», maîtrisait l'art de la satire. L'activité d'Aristophane constituait à provoquer les rires; les dieux réussirent-ils à échapper à la plume virulente de ce poète? Nous chercherons la manière dont Aristophane, à travers cette comédie, traite les dieux. Cette problématique servira de point de départ afin de démontrer qu'Aristophane, bien qu'il souhaite et aspire à un retour des valeurs et traditions anciennes, raille les dieux par le biais de divers défauts.
[...] Aristophane Né à Athènes vers et mort vers Aristophane fut l'un des plus grands poètes comiques que la Grèce antique connue. Ce poète aurait composé une quarantaine de pièces de théâtre, dont seulement onze parvinrent jusqu'à nous, dont Paix».[2] Malheureusement, nous possédons peu de renseignement sur la vie de cet auteur; nous le connaissons seulement par le biais de ses écrits. Son style, parfois virulent, se veut une façon de critiquer certaines personnalités de cette époque; Aristophane concentre essentiellement ses attaques sur deux hommes : Cléon, homme politique, et le poète Euripide.[3] Première représentation de Paix« À l'occasion des grandes Dionysies de l'an Paix» d'Aristophane y fut jouée.[4] Obtenant le second prix du concours théâtral, Paix» devançait de quelques jours le traité de paix conclue par Nicias, général athénien du clan des modérés, qui mit fin au conflit entre Sparte et Athènes.[5] Partisan de la paix, Aristophane anticipa sur le résultat des négociations pour la paix de Nicias et qui fut signée une dizaine de jours après la représentation de la Contexte socio-historique Aristophane composa la alors que la guerre du Péloponnèse, de 431 à 404 AVJC., sévit. [...]
[...] Peuple profondément religieux, il est normal de voir que les théâtres grecs mirent en scène à la fois le monde des dieux et celui des hommes. La liberté qu'eurent les créateurs des genres tragiques, comiques, philosophique, etc., eut pour effet de transmettre à la population des visions, idées sur divers sujets. Aristophane, auteur grec de la comédie Paix», maîtrisait l'art de la satire. L'activité d'Aristophane constituait à provoquer les rires; les dieux réussirent-ils à échapper à la plume virulente de ce poète? Nous chercherons la manière dont Aristophane, à travers cette comédie, traite les dieux. [...]
[...] Du Seuil p.11 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.320 François Demay, dir. En chef. Encyclopédie Encarta 2000, Microsoft corporation, version mot clé : Aristophane Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.321-322-323 Ibid., p.309 Amouretti et Ruzé. Le monde grec antique, Paris, Hachette supérieur p.108 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.300 François Chamoux. La civilisation grecque, Paris, Arthaud p.123 Amouretti et Ruzé. op.cit, p.108 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.303-304 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.323 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.304-305 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.306 François Chamoux. [...]
[...] Dictionnaire Hachette encyclopédique, Paris, Hachette Livre p.110 Ibid., p.110 Wolfgang Buchwald, Armin Hohlweg et Otto Prinz. Dictionnaire des auteurs grecs et latins de l'Antiquité et du Moyen-Âge, Paris, Brepols p.75 Marc-Jean Alfonsi. Aristophane, Théâtre complet Paris, GF- Flammarion p.291 Ibid., p.291 Ibid., p.712 Ibid., p.733 Ibid., p.733 Ibid., p.734 Margaret Howatson, éd. Dictionnaire de l'Antiquité: mythologie, littérature, civilisation, Paris, R.Laffont p.712 [11]Wolfgang, Buchwald; Armin, Hohlweg; Otto, Prinz,op.cit. p.75 Marc-Jean Alfonsi, op.cit., p.320 Ibid., p.320 Ibid., p.320 Victor-Henry, Debidour. Aristophane par lui-même, Paris, éd. [...]
[...] Que reproche-t-il exactement aux divinités? Dans Paix», Zeus garde le silence face aux demandes, prières, suppliques des humains. N'est-il pas du devoir d'un dieu d'assister les hommes en désarroi?[20] Les dieux, bien que supérieurs aux humains, ont tout de même certaines obligations à remplir. Dans Paix», le dialogue entre Trygée et son second serviteur montre que, par leur silence et leur déménagement, les dieux ont faillis à leur obligation. Donc, l'extrait met en scène Trygée qui désire rencontrer Zeus et le serviteur qui lui demande pour quelle raison. [...]
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