Une nouvelle atmosphère spirituelle à Rome, fiche d'histoire de 2 pages
A cette époque, il y a un afflux indiscutable vers Rome des cultes orientaux. Beaucoup ont un franc succès à tous les nouveaux de la société. A cela s'ajoute l'influence du Judaïsme. Une sorte de confusion s'ensuit entre les différents cultes, confusion qui contribue à l'émergence progressive d'une nouvelle conscience religieuse dans l'Empire romain. A Rome, le paganisme dure jusqu'en 314. Entre temps, s'amorce une révolution dans cette religion. Cette évolution est lente, complexe et décisive.
[...] Le 3e siècle voit une croissance de ces dieux et de leur influence. Il y a aussi un développement de l'occultisme et de la magie. Ce sont les revers de cette spiritualité croissante. Le salut a une importance croissante, voire obsédante. Des réponses sont ici apportées, qui sont un regain de religiosité. La préoccupation d'un bonheur dans l'au-delà est caractéristique des mystères orientaux. Cette idée d'au-delà s'insère dans un schéma religieux général : l'âme du défunt doit remonter à travers les sphères célestes. L'enveloppe corporelle est, quant à elle, vouée à disparaître. [...]
[...] Une nouvelle atmosphère spirituelle A cette époque, il y a un afflux indiscutable vers Rome des cultes orientaux. Beaucoup ont un franc succès à tous les nouveaux de la société. A cela s'ajoute l'influence du Judaïsme. Une sorte de confusion s'ensuit entre les différents cultes, confusion qui contribue à l'émergence progressive d'une nouvelle conscience religieuse dans l'Empire romain. A Rome, le paganisme dure jusqu'en 314. Entre temps, s'amorce une révolution dans cette religion. Cette évolution est lente, complexe et décisive. [...]
[...] La transformation décisive s'opère dès le 2e siècle. Le néo-platonisme introduit une coupure radicale entre le monde sensible et le monde de l'au-delà. Il y a une rupture avec Platon, qui emploie une vision unifiante. Les divinités prennent la forme d'une divinité. Il y a une sorte de singularisation des divinités. Cette évolution est liée à la transcendance même. Jupiter devient un dieu qui tend à globaliser le panthéon et s'éloigne des hommes. Les autres dieux deviennent secondaires. Ici, philosophie et religion se rejoignent. [...]
[...] Toutes ces qualités sont les corollaires des autres dieux. Les dieux changent de statut. Au 2e siècle, le dieu est tout-puissant. La transcendance de ce dieu suprême remonte au-delà de toute sphère visible. En contrepartie, cela multiplie le nombre d'intermédiaires entre le dieu et les hommes. Ce rôle est assigné à une bonne partie des autres dieux. D'autres intermédiaires apparaissent : les démons. Il ne s'agit pas forcément d'une entité négative. Les influences s'entrecroisent. Parmi les religions nouvelles intervient le christianisme. [...]
[...] Pour les païens, le parcours des âmes entre terre et ciel paraît être sans fin : ils raisonnent par rapport à l'infini. Par le biais du baptême chrétien, la personne renaît. Dans le paganisme, les rythes s'apparentant au baptême n'ont pas la même symbolique. Au delà des différences, les préoccupations sont semblables même si les solutions diffèrent. Il y a donc une atmosphère spirituelle commune à l'ensemble de cette période. La nouvelle religiosité romaine est bientôt débordée par le christianisme. [...]
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