Claude Mosse qualifie l'épouse du citoyen athénien d'éternelle mineure, en effet elle passe toute sa vie sous la dépendance d'un homme.
Une femme respectable n'est jamais nommée par son prénom, mais désignée par son statut. Celles que l'on nomme par leur prénom sont la plupart du temps des femmes de mauvaise vie. Jusqu'à leur mariage, les jeunes filles grandissent dans le gynécée où on leur apprend tout ce qu'une femme doit savoir (coudre, filer, se faire obéir de leurs esclaves...)
Certaines femmes sont aussi prêtresses, fonction très importante dans la cité et comparable à une magistrature (ex: prêtresse d'Athéna).
La prêtresse d'Athéna Nikè est désignée pour un an et reçoit un mysthoï, d'autres étaient désignées à vie (ex: la prêtresse d'Athéna poleias)
A Athènes, la femme de l'archonte roi, la ''basileia'' est considérée comme une prêtresse et occupe un rôle religieux important. En outre, elle participe à une cérémonie ou rituellement, elle se marie à Dionysos.
Les métèques constituent un groupe particulier. Ils peuvent être Grecs ou Barbares, ce sont des étrangers domiciliés à Athènes et qui y vivent en permanence, on estime leurs effectifs à 40 000. Intégrés à la vie civique, ils exercent souvent une activité économique importante pour la cité (artisanat ou commerce).
[...] Il est aussi admis que les hommes aient plusieurs femmes. Les femmes passent peu de temps avec leur mari, elles sont contraintes de rester au gynécée dans les classes moyennes. Les pauvres en revanche sont contraintes de travailler. 12- À Sparte À Sparte on pratique l'eugénisme. Destinés à devenir de bons soldats, les enfants sont triés à la naissance. Les femmes devaient alors être robustes et pratiquer beaucoup de sport. Elles sont toutefois plus libres que les Athéniennes, par exemple, elles pouvaient être propriétaires de leur dot. [...]
[...] Ils avaient accès aux tribunaux de la cité, non comme jurés, mais en tant que plaignants ou accusés (ils bénéficiaient d'une protection juridique moindre que celle du citoyen et il était nécessaire qu'ils présentent un garant, le plus souvent leur prostate) En société, les métèques faisaient partie de la communauté athénienne sans toutefois posséder de droits politiques malgré leur apport culturel et économique important pour la cité. Les périèques à Sparte La société spartiate est composée d'homoimoi, de périèques et d'hilotes. Les périèques sont ceux qui habitent autour de Sparte dans de petits villages. [...]
[...] On admet que la plupart des Athéniens devaient travailler pour vivre et un grand nombre prenait part à la vie politique, cependant quant à savoir si l'esclavage était nécessaire à une plus forte démocratie, la question reste en suspend. [...]
[...] Ils appartenaient à la cité de Sparte qui les attribuait avec le kléros. Les hilotes le sont de père en fils et les affranchissements sont exceptionnels. Les hilotes cultivent la terre et remettent une partie des rendements aux citoyens spartiates . Ils avaient en général des conditions de vie correctes et accompagnaient leur maitre en temps de guerre. L'hilote appartient à la fois à la Cité et à son maître, cependant cette population bien que brimée est redoutée, comme l'écrit Thucydide, «les hilotes faisaient l'objet d'une crainte perpétuelle». [...]
[...] C'est dans les mines du Laurion que l'on trouve de plus d'esclaves appartenant à un même propriétaire, en effet, même si les mines appartiennent à la cité, cette dernière loue des parcelles de mines à de concessionnaires qui les exploitent eux-mêmes louent alors des esclaves à de grands propriétaires. 22- Le pédagogue C'est l'esclave qui conduit l'enfant à l'école et lui fait faire ses devoirs. On n'en trouve que dans les familles très riches. 23- À Sparte, l'esclavage hilotique Les hilotes sont la population qui a été asservie lors de la conquête de la Laconie et de la Messenie. [...]
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