Le monde grec antique - la Grèce classique. Fiche d'histoire antique de 8 pages
La flotte est conséquente et le stratège Cimon (477-461) passe à l'offensive contre les Perses en Thrace, dans le but de maîtriser la route des Détroit (colonie de 10000 athéniens à Eion, site de la future Amphipolis, attrait pour les ressources minières de la Pangée, prise de Skyros et installation de clérouques, Carystos contrainte d'entrer dans la ligue) ; Athènes a la maîtrise des mers ; certaines cités veulent alors quitter la ligue (477-471 ?, à quoi bon contribuer à la constitution d'une flotte sans mence perse pressante), leur révolte est réprimée violemment (Naxos, première cité asservie contrairement à la convention, puis Thasos de 466 à 463, voulant quitter la ligue à la suite d'un différend sur les marchés et les mines) : Athènes est à le tête d'un empire gardé sous la contrainte
1. l'avènement du 5e siècle
2. le rayonnement d'Athènes
3. vivre en Grèce
4. la guerre du Péloponnèse
[...] L'expérience clisthénienne est une des meilleures illustrations d'une tentative cohérente pour organiser l'espace civique. les guerres médiques et l'affirmation de la puissance athénienne Sources : Hérodote d'Halicarnasse, Diodore de Sicile, chroniqueurs attiques, poète Eschyle (bataille navale de Salamine) - les cités grecques d'Ionie sous domination perse se révoltent réclament l'isonomie, et demandent de l'aide aux cités européennes, Athènes et Erétrie répondent seules en envoyant 25 bateaux ; 498, Sardes est prise mais la contre-attaque perse est terrible, la victoire est acquise au roi Darius en 494. [...]
[...] Suivent de nombreuses campagnes militaires : Egypte, Egine, Béotie ; chute d'Egine en 456 qui doit adhérer à la confédération mais défaite athénienne au bout de 6 ans en Egypte devant les Perses (462-456/454), et retournement victorieux à Chypre (malgré la mort de Cimon) qui conduit à un traité de paix signé par l'Athénien Callias qui met un terme aux guerres médiques : 449/448 : paix de Callias : nouvelle défaite perse, interdiction leur est faite de dépasser le détroit du Bosphore au nord et Phasélis au sud, Asie Mineure démilitarisé sur 70km, cités littorales autonomes soulèvement de l'Eubée, mais victoire des troupes de Périclès (retrait des troupes spartiates sans combattre, grande lassitude des combats) : paix de Trente Ans avec Sparte, reconnaissance mutuelle de leur hégémonie (Athènes évacue les cités du Péloponnèse qu'elle occupait, les cités ont le libre choix d'adhérer à l'un ou l'autre des confédérations), l'une sur le Péloponnèse, l'autre sur l'Egée. ; recours à un arbitrage en cas de conflit. [...]
[...] - les guerres médiques : pour supprimer l'obstacle à sa domination que représentent les cités grecques du continent, le Grand Roi, Darius, décide de lancer une expédition pour les soumettre. Ils s'emparent en 490 d'Erétrie, débarquent ensuite au nord de Marathon où ils sont surpris par les hoplites Athéniens et Platéens et vaincus. Xerxès, fils de Darius, prépare une nouvelle offensive en 480/479 : victoire perse aux Thermopyles, incendie de l'Acropole, mais défaites perses sur mer à Salamine, dans la plaine de Platées ; la flotte grecque termine alors de libérer l'Hellespont et les îles (défaite navale perse du cap Mycale) - les conséquences : poursuite du développement du port et de la ville moderne, une place de choix pour les Thètes, artisans et commerçants, dont l'activité augmente ; le régime clisthénien est consolidé ; les finances athéniennes sont assurées par les liturgies : prise en charge financière et gestionnaire d'une réalisation civique (pour un an exemple de la triérarchie= prise en charge de l'entretien d'une trière (forme d'impôt direct sur la fortune) ou encore la chorégie (Périclès assure en 472 la chorégie des Perses d'Eschyle, à la gloire de Thémistocle) ; dégradation des relations avec Sparte qui avait le commandement commun des troupes mais a échoué et fourni peu d'hommes. [...]
[...] Livre troisième : la Grèce classique 9. L'avènement du 5e siècle le régime isonomique de Clisthène à Athènes il remit la chose publique, politeia, aux mains de la foule (Aristote) Apogée du système politique de la Cité, nombreuses productions littéraires et artistiques, guerres constantes. Après la chute de la tyrannie (avec l'aide des spartiates), Clisthène (aristocrate alcméonide, archonte en 525, de retour d'exil) crée de nouvelles structures politiques : - le dème = une commune, au nombre de 139 (regroupement de hameaux trop petits, association d'un quartier athénien et d'un bout de campagne), centre de la démocratie locale (assemblée = agora, maire= démarque, cultes, biens communaux), enregistrement des citoyens à l'âge de 18 ans, emploi du démotique à côté du nom pour désigner les citoyens et leurs descendants même en cas de changement de résidence (permet d'effacer les dénominations aristocratiques) ; des dèmes sont issus les 500 bouleutes (sans arithmétique fixe) - la tribu, au nombre de 10, chacune a un héros éponyme, cadre politique ; chaque tribu doit avoir le même nombre de citoyens ; 1 tribu regroupe donc 3 trittyes : une de la ville (astu), une de la côte (paralia), une des terres intérieures (mésogia) (régions politiques qui séparent des ensembles géographiques traditionnel : la plaine du Pédion, la chaîne du Parnès); le territoire grec est donc découpé en 3 régions de 10 trittyes. [...]
[...] - estimation démographiques : environ 2 millions d'habitants, très inégalement répartis ; forte mortalité féminine (accouchement) ; épidémie de peste et disette dévastatrices. - les citoyens (polites, droit de politeia), en nombre volontairement restreint puisque eux seuls peuvent posséder la terre, bénéficier de l'exploitation du sous-sol (revenus excédentaires distribués), voter, payer un tribut, accomplir un service militaire (éphébie, formation du citoyen). - prérogatives politiques : droit de participer à la gestion des affaires publiques (en siégeant à l'assemblée, au conseil, en exerçant des magistratures, en rendant la justice) - prérogatives juridiques : droit d'avoir une propriété foncière sur le territoire de la cité (enktésis), droit d'introduire directement une action en justice comme défendeur ou accusateur. [...]
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