La vie politique à Rome se structurait sur un système organisé autour des comices et des magistratures qu'ils étaient chargés d'élire annuellement selon des règles censitaires remettant en cause un système qui se voudrait démocratique, de plus que les femmes et les esclaves n'ont aucunement accès à ce droit civique.
Pour accéder à la fonction de magistrat, il faut pouvoir disposer d'un niveau de richesse minimale car une carrière dans la fonction publique romaine antique ne se gagne pas uniquement par sa propre volonté mais aussi par quelques monnaies qui peuvent aider dans bien des cas... Chaque magistrat est élu pour une durée d'une année mis à part pour la charge de censure et de dictature (...)
[...] Ce sont les comices centuriates qui élisent ces deux magistrats pour une durée déterminée de 18 mois au maximum. Leur rôle est de procéder au recensement des citoyens, le census, et de faire le classement censitaire. Ils ont par la même occasion la charge de revoir l'album c'est-à-dire la liste des sénateurs. Ils ont donc l'auspicium et le potestas. Le tribunat de la plèbe est partagé quant à lui entre 10 magistrats élus par les comices tributes. Sylla leur coupa l'accès au Sénat avant que César ne les suppriment définitivement. [...]
[...] En 197, le nombre de ces magistrats est fixé à 10 puis Sylla les porte à 20 et César les doubla encore à son tour pour un total final de 40 questeurs. Ils sont chargés de la délicate mission de veiller et de gérer le trésor public ainsi que d'assister en tant qu'adjoint financier un autre magistrat ou un gouverneur par exemple. Les affaires financières sont donc le domaine du questeur qui jouit ainsi du potestas. L'édilité constitue la deuxième marche de cette carrière des honneurs et au nombre de ils sont élus par les comices tributes également. [...]
[...] II] Le cursus honorum Toute la magistrature classique romaine se hiérarchise suivant ce que l'on appelle le cursus honorum, ce qui donne en français, la carrière des honneurs. La hiérarchie est stricte et nul ne peut passer une magistrature car le système pyramidal avec à la tête la charge consulaire est inviolable. Le magistrat n'est pas rémunéré mais gère une clientèle qui l'enrichie jouant ainsi un rôle stratégique de premier ordre dans sa carrière. La magistrature supérieure dont font parti le préteur et le consul possèdent l'imperium et l'auspicium. [...]
[...] Leurs pouvoirs sont donc bien symboliques puisqu'ils ont la charge de confirmer l'auspicium ainsi que l'imperium aux magistrats et possèdent le droit gentilice. Les comices centuriates ont un rôle beaucoup plus important, voire même ont un rôle capital puisqu'ils ont la responsabilité d'élire les magistrats supérieurs en se réunissant au Champ de Mars mais en dehors du pomoerium car il s'agit là du peuple en arme. La composition se base sur un système complètement censitaire où la classe la plus haute se retrouve majoritaire. [...]
[...] Les magistrats exercent le pouvoir de manière collégiale ainsi chaque fonction est tenue par deux hommes minimum aux pouvoirs strictement identiques, cela afin d'éviter des dérives monarchiques. Pour élire les magistrats, la population est divisée en plusieurs assemblées suivant des critères différents, c'est pour cela que l'on distingue trois comices qui ont tous leur importance dans cette vie politique et donc pour la magistrature romaine. L'électorat réparti en comices Le peuple romain, comprenons bien par là non pas la totalité des habitants, loin de là, mais uniquement les hommes qui ont l'honneur d'être citoyen, sont appelés à être réuni en assemblée qui se divisent en trois types, à savoir les comices curiates, centuriates et tributes. [...]
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