Le legs paradoxal de Rome : les lumières de la République et la grandeur de l'Empire, fiche d'histoire antique de 5 pages
En 753 avant J.-C. (selon Varron), Romulus fonde Rome contre son frère Remus. La cité va d'abord connaître un régime monarchique, puis du Ve au Ier siècle avant J.-C. une période républicaine, et enfin, du Ier au VIIe siècle, un régime monarchique dont l' « absolutisme » tend à se renforcer : Principat, puis Empire. De cette grossière division des régimes, il apparaît que l'Antiquité romaine ne nous a pas légué un, mais des modèles politiques qui semblent entrer en contradiction. L'Antiquité romaine, malgré cette complexité, a fortement frappé les esprits et inspiré les constructions politiques futures (exemple de Napoléon, la symbolique impériale).
1. La République contre l'Empire
2. Une dualité à dépasser pour comprendre le legs de Rome
[...] Cette période troublée crée les conditions d'un nouvel Empire plus autoritaire. IIIe-VII siècles ap JC : théocratie impériale et monarchie bureaucratique 284 : arrivée au pouvoir de Dioclétien. L'absolutisme monarchique était déjà en germe sous le Principat ! L'Empereur incarne à la fois l'Etat et la souveraineté du peuple. L'échelle de la cité décline au profit de celle de l'Etat. Dioclétien réinstaure le principe successoral de l'empereur (mélange de choix de l'Empereur et de filiation dynastique, déjà en vigueur sous les Antonins). [...]
[...] Il faut aussi faire attention à la vision a posteriori de l'époque romaine : les historiens français ont souvent décrit la République romaine comme un modèle d'organisation politique pour mieux l'opposer à l'Empire, absolument tyrannique, une monarchie qui incarne bien sûr pour le républicain français une décadence totale Une République pas si démocratique et un Empire pas si tyrannique De la République à l'Empire, la transition est lente et progressive, il n'y a pas de césure nette. L'opposition même entre ces deux organisations politiques n'a peut être pas lieu d'être. En effet, la Respublica n'est pas démocratique, et le peuple joue paradoxalement un rôle presque plus important durant l'Empire. [...]
[...] Ne pas confondre le peuple de Rome et les peuples soumis à l'autorité de Rome. Populus : une notion restrictive demos pour Athènes ou Lacédémone) ; il fallait être recensé et appartenir à l'une des tribus, des groupes traditionnels de familles romaines. La royauté comme repoussoir politique : la République veut bannir tout pouvoir personnel. Mais l'accroissement des territoires engendre une inévitable évolution des institutions . Le Principat et l'Empire le Principat, du Ier siècle av JC au IIIe siècle après JC av JC : assassinat de César. [...]
[...] Investissent les magistrats de l'imperius Citoyen grec du deuxième siècle avant JC, otage de Rome, exilé pendant 17 ans. Comices centuriates : le peuple en arme Réunis sur le champ de Mars, à l'extérieur de Rome, ils élisent les magistrats supérieurs et peuvent voter les lois si convoquées par le consul supérieur. Comices tributes : les héritières du conseil de la plèbe. Comprennent les nouveaux citoyens, avec leurs propres magistrats. Peuvent voter des textes ayant valeur de loi : les plébiscites. La citoyenneté romaine : sélective. [...]
[...] Elle comprend donc essentiellement les patriciens, mais aussi à partir du Ve certains plébéiens méritants (carrières militaires brillantes ou magistratures). Le Sénat se compose au début de la République d'environ 300 pères conscrits, mais Sylla et César ont gonflé ce nombre en y faisant entrer leurs partisans. Rôle principal : politique étrangère. Donc, la guerre ! Le Sénat a aussi un droit de regard sur toutes les lois votées. - Les magistrats : Pour Polybe : héritage de la monarchie. électives et annuelles, organisation hiérarchique précise (Questeurs, édiles, préteurs, consuls censeurs, dictateur). [...]
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