On peut retenir que cette domination athénienne s'est construite après la Seconde Guerre médique qui s'achève en 479 et en 431 commence ce que l'on appelle la Guerre du Péloponnèse. Entre ces 2 dates la pentekontaetie (= période de 50 ans). C'est dans cette période que s'est construit cet impérialisme athénien. Il faut bien associer d'emblée deux notions, d'une part l'impérialisme (volonté de domination) qui pour Athènes est un impérialisme maritime et qui a pour but de contrôler la mer Égée.
[...] II) La démesure impérialiste (hijbris). Or la démesure est associée par les Grecs aux Barbares. Cette hijbris a été condamnée dans une pièce à Athènes. L'impérialisme agressif d'Athènes conduit à une réaction du monde grec qui aboutit à des revers et oblige à un revers au statu quo. Évoquons donc l'impérialisme agressif et ses succès Rupture avec Spartes et se fait dans des conditions particulières. Cet impérialisme agressif se passe par l'ouverture d'un second front contre les Perses en 459 en Egypte et à Chypre (expédition pour les deux villes) et cet impérialisme se passe par un durcissement encore plus poussé de la ligue de Délos qui se transforme d'une summachia et devient une puissance (archè). [...]
[...] La croissance de la puissance a commencé bien avant 479, car en 483, l'ecclésia sous l'influence de l'orateur Thémistocle décide la construction d'une flotte de guerre en utilisant les revenus de gisement d'argent du Laurion découverts en Attique. C'est grâce à cette flotte qu'Athènes peut jouer un rôle clé dans la bataille navale contre les Perses dans la bataille de Salamine en 480. C'est par pure convention que l'on commence en 479. Athènes n'est pas une grande puissance, car la grande puissance est Sparte (cité du Sud du Péloponnèse). La croissance de puissance. Les fortifications. [...]
[...] Cette ligue a été reconstituée en 481. Les cités grecques n'acceptent plus la tutelle de Sparte pour des raisons multiples et Sparte rechigne à poursuivre la lutte contre les Perses, car cette lutte nécessite des moyens maritimes (une flotte) avec laquelle Sparte est peu à l'aise. Ce constitue ainsi, une nouvelle alliance en 477, dont le premier congrès se réunit en 476 à Délos, cette nouvelle alliance rassemble la plupart des îles grecques, des cités de l'Asie ainsi que des cités de Propentide (mer de Marmara), élargissement de la mer entre les 2 détroits. [...]
[...] Retour à l'impérialisme Les cités se révoltent durant cette période, Eubée (l'île) se révolte en 446 contre Athènes, mais surtout Samos qui est une île qui est face à la grande cité de Millet qui se révolte en 440. Tout cela s'accompagne d'un durcissement de l'impérialisme. Athènes cherche à réagir en renforçant sa domination. Elle cherche notamment à instaurer de nouveaux points d'appui et fonde en 437-436 la cité d'Emphipolis qui est une cité fortifiée et un élément essentiel dans ce renforcement athénien. CONCLUSION: Athènes est donc un empire impérialiste qui est une force. Athènes devient de plus en plus dépendante de cet empire. C'est en grande partie cette dépendance qui est du la guerre du Péloponnèse. [...]
[...] III) Consolidation impériale et marche à la guerre. Cette période est à Athènes placée sous la domination de l'Athénien du 5ème siècle av. J.C. Périclès inspire l'orientation de la cité pendant toute cette période et domine la cité en occupant une magistrature de stratège (il y en a 10 à Athènes) et la particularité c'est qu'elle est éligible. Cette politique, elle poursuit 2 axes : 1-Le panhellénisme. Après 446, Athènes rêve de faire l'unité de tous les Grecs, mais rencontrent l'échec pour les 2 initiatives qu'elles prennent qui heurtent l'esprit d'indépendance des cités. [...]
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