Les Romains, arrivés à Venusia – ville frontière entre l'Apulie et la Lucanie – en 291 av. J.-C. et parvenant à fonder une colonie à Luceria, sont en contact direct avec la Grande Grèce. Avant de la posséder, ils doivent d'abord vaincre Tarente, ville la plus puissante de la région. Motivés à constituer leur flotte face à celle des Tarentins, les Romains font alliance avec plusieurs puissances maritimes telles que Naples, Carthage ou Syracuse et créent ainsi un réseau qui leur concède un contrôle plus étendu.
[...] : issue des Guerres Pyrrhiques 1. La bataille d'Ausculum (279) et son assemblée Depuis qu'elle a imposé la paix aux Etrusques, Rome n'a plus pour seul ennemi que Pyrrhus, maître d'une partie de la Lucanie, qui, lui, sort victorieux d'une bataille et marche sur l'Apulie, espérant le ralliement des alliés romains. La description la plus détaillée de la bataille d'Ausculum est faite par Denys d'Halicarnasse, qui donne la supériorité aux Romains alors que la victoire est remportée par Pyrrhus. La description de Plutarque, bien que plus courte, est plus fiable, car il nous parle de la déroute romaine et surtout se base sur Hiéronymos qui, rappelons-le, se base sur les mémoires de Pyrrhus. [...]
[...] Enfin, Polybe, décrivant toujours le même massacre, soutient une intervention romaine en 272 av. J.-C. puisque Rome était jusque-là en guerre contre Tarente ; cette version semble la plus plausible. Aussi malgré des divergences quant au déroulement des événements, on s'accorde à dire que ces massacres sont en partie dus à l'arrivée de Pyrrhus, et dans le but de protéger les Rhégins contre des invasions 280-279 av. J.-C. : Pyrrhus, roi d'Epire, et la bataille d'Héraclée 1. Présentation du roi d'Epire Alors âgé de 12 ans, Pyrrhus devient en 306 av. J.-C. [...]
[...] le roi des Molosses. Chassé puis remis sur le trône, il mène plusieurs campagnes en Grèce et en Macédoine avant d'être appelé par les Tarentins. Pyrrhus est dépeint comme ambitieux, impétueux et héroïque, cependant nous pouvons douter de la véracité des textes puisqu'ils visent à valoriser les Romains qui ont vaincu ce héros semblable à Alexandre le Grand, qui était d'ailleurs un modèle pour Pyrrhus Pyrrhus à Tarente La coalition de toutes les régions aussi bien indigènes qu'italiotes ainsi que l'appel à l'aide des Tarentins vont pousser Pyrrhus à prêter main- forte à Tarente. [...]
[...] J.-C., qui a aidé les cités italiotes à repousser les envahisseurs. Désireux de prendre le contrôle de la Grande Grèce, Alexandre est désapprouvé par Tarente qui rompt l'alliance les unissant ; les autres cités italiotes profitent de cette opportunité pour s'émanciper en partie de Tarente et pour mettre un terme aux invasions sur leurs territoires. Mais à la mort d'Alexandre le Molosse en 330 av. J.-C., les cités italiotes hostiles envers Tarente puisqu'elles n'ont pas eu d'aide lorsqu'elles ont été envahies deviennent alors ses ennemies ; ainsi, les relations entre les cités italiotes et Tarente sont mauvaises L'appel à l'aide de Thourioi En outre, les Lucaniens menacent de plus en plus Thourioi qui, vers 282 av. [...]
[...] à la suite d'un appel à l'aide des Tarentins alors dans une situation dramatique ce qui tend à prouver que Rome n'est pas restée inactive durant l'expédition de Pyrrhus en Sicile Pyrrhus est attaqué par les Carthaginois et perd une grande partie de sa flotte. Ainsi affaibli sur terre et sur mer, il arrive en Italie dans une situation précaire et essaye de recruter des soldats durant l'hiver 275 av. J. La bataille de Bénévent (275) et les conséquences de la victoire romaine Cette même année se déroule la bataille de Bénévent. [...]
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