Les cadres sociaux de la République sont conservés, on retrouve donc le clivage fondamental entre les hommes libres et les autres.
Une profonde division entre les libres existait entre les citoyens romains et les non-citoyens. Mais le droit de cité a été accordé individuellement à des non-citoyens par la décision des Empereurs. Le nombre de citoyens augmente. Le terme de ce processus est la décision de 212 de l'Empereur Caracalla qui reconnaît la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire, à l'exception des peuples issus des barbares.
[...] À la fin du IIIe siècle, la crise atteint un tel niveau de gravité que la nécessité d'une reprise en main devient absolument impérative et viendra des trois Empereurs que sont : Aurélien, Diotétien et Constantin. On entre après ce dernier dans une autre époque, avec une tout autre configuration : le Bas Empire. Bibliographie indicative L'Empire romain : économie, société, culture Peter Garnsey, Richard Saller / Ed. La Découverte / 1994 Rendre à César: économie et société dans la Rome antique Nicolet, Claude / Gallimard / impr. [...]
[...] Le Haut-Empire : la société et l'économie I. Les cadres sociaux Les cadres sociaux de la République sont conservés, on retrouve donc le clivage fondamental entre les hommes libres et les autres. A. Les libres Une profonde division entre les libres existait entre les citoyens romains et les non-citoyens. Mais le droit de cité a été accordé individuellement à des non-citoyens par la décision des Empereurs. Le nombre de citoyens augmente. Le terme de ce processus est la décision de 212 de l'Empereur Caracalla qui reconnaît la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire, à l'exception des peuples issus des barbares. [...]
[...] La fortune est certes différente, mais on considère que les sénateurs sont plus humbles, ce qui est formalisé par un signe distinctif : un ruban pourpre porté sur la toge, plus large que celui des chevaliers. Il y avait dans les Provinces un troisième groupe dominant : les membres des curies locales, les membres des municipalités des Provinces. On parlait d'écurions. La catégorie dominée des Humiliores est une masse indistincte, exclue de la vie de l'État. Ils en sont de simples spectateurs. B. [...]
[...] Cela explique la chute du taux de natalité, et la diminution de la population libres. La population globale tend donc à se réduire. - Une crise de la main-d'œuvre puisqu'il n'y a plus assez d'esclaves pour faire les travaux publics et les tâches privées. Certains hommes libres doivent donc se remettre au travail, et il faut les payer, ce qui indique une hausse des coûts de production notamment dans l'artisanat, et donc une hausse du prix des marchandises. Mais comme la masse métallique ne peut plus s'accroître, car on ne peut aller en chercher à l'extérieur, cela se traduit par une hausse des prix. [...]
[...] Il faut distinguer derrière chaque humain la qualité d'homme. Ces empereurs vont améliorer le sort des esclaves par une série de décisions ponctuelles : il est interdit de les tuer sans raison, puis simplement de le tuer par eux- mêmes, car il faut un juge. Marc Aurèle interdit les mauvais traitements et autorise les esclaves à se plaindre s'ils sont injustement traités. Le seul point sur lequel on constate un certain recul est celui des affranchissements : ils étaient rares, mais se multiplient au premier siècle. [...]
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