Le régime a été fondé par Octave, neveu de César, dernier dictateur de Rome. Octave sera le premier Empereur, en triomphant de ses rivaux et notamment Antoine, allié à Cléopâtre, avec une bataille navale qui a lieu en Egypte. Octave se fait attribuer le titre très particulier car réservé aux Dieux d'Auguste. On extrait donc de l'humanité ordinaire un homme pour en faire un Dieu, sur le modèle des héros grecs.
Tous les empereurs désormais seront César Auguste. Auguste dirige la République romaine, de 27 av. J.-C. jusqu'à 14 apr. J.-C., donc pendant la naissance de Jésus. Il règne durant 40 ans et stabilise le régime.
[...] La Constitution républicaine n'est donc pas respectée sur ce point. De plus, le pouvoir impérial tend à devenir héréditaire. Les familles deviennent donc des dynasties impériales, la première d'entre elles étant celle des descendants de César, dynastie Julio-Claudienne qui a duré jusqu'en 68. Ensuite, la troisième dynastie impériale du IIe siècle est celle des Antonins, qui a marqué l'histoire romaine comme celle de son apogée. Paix et prospérité économique règnent. De plus, une série de personnages remarquables se succèdent selon un mode certes juridiquement héréditaire, mais surtout un mode de cooptation. [...]
[...] Leur nombre est d'abord minime, puis ils prolifèrent. La bureaucratie, au début relativement modeste, devient de même galopante au troisième et quatrième siècle. À partir d'Auguste, l'Empereur gouverne avec des fidèles qu'il choisit pour cette raison, qui dépendent entièrement de lui. Ce sont les agents de l'Empereur qui font fonctionner la République. Les fonctions des magistrats étaient certes gratuites, les fonctionnaires sont de même rémunérées sur la cassette de l'Empereur, “petit panier”. Une certaine hiérarchie se met alors en place, avec une hiérarchie des rémunérations, qui préfigure le statut de la fonction publique contemporaine. [...]
[...] En effet, cela présentait un intérêt, car l'Empereur, en étant tribun, hérite leur caractère intouchable. De plus, l'Empereur est commandant en chef des armées, il est imperator. C'est à partir de ce titre que l'on désigne aujourd'hui l'Empereur. L'Empereur s'attribue à vie le titre de Pontife, ce qui signifie qu'il détient à vie l'autorité civile, militaire et De plus, il est censé être chef de la diplomatie. L'Empereur conduira les relations internationales au début en collaboration avec le Sénat. B. Une réalité monocratique Dès le règne d'Auguste, il y a des signes de monarchie. [...]
[...] Les troupes font et défont les Empereurs. On parle d'anarchie militaire jusqu'en 270. * La crise militaire : c'est une période de montée des périls extérieurs. L'Empire n'est plus dans une période d'extension ni même de conservation de ses territoires, mais dans une phase défensive. Les barbares entament le territoire de l'Empire, et repoussent les Romains vers l'intérieur. Ce sont les habitants du Rhin et du Danube, les peuples germains. On y distingue les Francs, les Goths, et les Alamans. [...]
[...] L'unité du monde romain est menacée par des tensions locales de type sécessionniste, des unités veulent leur autonomie. C'est le cas de la Gaule, qui manifeste des velléités d'autonomie, en proclamant notamment un Empereur des Gaules. Dès ce troisième siècle se dessinent donc des perspectives de démembrement de l'Empire d'occident en Royaumes indépendants. Deux Empereurs de la fin du troisième siècle, Aurélien et Dioclétien. II. L'Administration territoriale Le régime impérial n'est pas seulement un nouveau régime politique, mais aussi un nouveau régime administratif. [...]
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