Au Xème siècle, les grecs d'Asie mineure parlent de nombreux dialectes : ionien, dorien… Ils sont présent jusqu'au sud de l'Italie et à la Sicile. Naples et Syracuse sont des villes grecques tout comme Phocée (Marseille) et Nicée (Nice). Par ailleurs, à cette époque vivent de grands hommes, des savants comme Thales. Tous les grecs possèdent leur propre territoire à l'exception de ceux vivants sur la côte égéenne. En effet, cet espace appartient à l'Empire Perse. Celui s'étend de la Turquie actuelle à l'Inde gouvernant une multitude de peuple (dont les perses et les mèdes) et formant ainsi le plus grand empire d'Orient. S'ils paient l'impôt et ne causent pas de trouble, les Perses laissent les peuples des cités dominées se diriger elles-mêmes.
C'est justement cet impôt qui va poser problème au VIème siècle. Les grecs sont des marins, capables par conséquent d'aller, par la mer noire, chercher l'or de Colchide et l'ambre – considérée comme sacrée – en Toride. Darius, l'empereur perse, ferme l'accès à la mer noire aux bateaux grecs (aussi bien à ceux de la côte égéenne qu'aux autres) et taxe les ports, espérant ainsi profiter lui-même de l'or et le l'ambre.
[...] Athènes accumule les erreurs. Elle veut être sur tous les fronts, en Sicile, aidant pharaon et l'Egypte. De plus, en 454, elle déplace pour plus de sécurité le trésor de la ligue à Athènes et s'en sert pour payer les travaux de l'acropole, entrainant de nouvelles révoltes. La cité ignore totalement ses alliés, malgré Peroclès (stratège de 461 à 449) et encouragé par le démagogue, flattant le peuple et les marchands et leur faisant croire à leur richesse illusoire puisque reposant entièrement sur l'argent de la ligue. [...]
[...] Athènes remporte cependant la bataille navale des Arginuses puis, en 404, perd Aigos Potamos ainsi que la route vers la mer Noire, route de l'or et du blé. Athènes doit alors fuirent en abandonnant les morts et en commentant un sacrilège. Les dirigeants sont condamnés à mort et l'empire athéniens s'effondre peu à peu. Spartes attaque la cité et fait tomber les longs murs. Athènes, vaincue, doit se déclarer alliée de Spartes et établit une Oligarchie de 30 tyrans. Ce collège, qui régna un an, instaure les sycophantes. [...]
[...] La Seconde Guerre médique Xerxès, fils de Darius, veut, après 10 ans, punir le monde grec et réunit pour cela une nouvelle armée. Il la fait traverser le détroit de l'Hellespont sur un pont de navire qui fut, selon la légende, brisé par la mer. Xerxès le fit reconstruire et ordonna que l'on fouette la mer commettant ainsi un véritable crime contre les dieux. L'empereur envahit donc la Grèce et parvient aux Thermopyles où ils affrontent 300 spartiates menés par Léonidas. [...]
[...] En effet, cet espace appartient à l'Empire Perse. Celui s'étend de la Turquie actuelle à l'Inde gouvernant une multitude de peuples (dont les perses et les mèdes) et formant ainsi le plus grand empire d'Orient. S'ils paient l'impôt et ne causent pas de trouble, les Perses laissent les peuples des cités dominées se diriger elles-mêmes. C'est justement cet impôt qui va poser problème au VIème siècle. Les grecs sont des marins, capables par conséquent d'aller, par la mer Noire, chercher l'or de Colchide et l'ambre considérée comme sacrée en Toride. [...]
[...] Le régime ne perdura pas, mais même après la chute des tyrans, la démocratie athénienne ne réapparaitra jamais. Spartes, toujours alliée des Perses, envoie pourtant hommes pour aider Cyrus à détrôner son frère, Artaxerxés II. Cyrus meurt pendant la bataille ainsi que tous les chefs spartiates, l'armée se retrouve donc au cœur de la Mésopotamie sans chef. Xénophon prend la tête de l'armée et ainsi commence le voyage des jusqu'en Grèce. En 396, Asegilas, roi spartiate attaque les perses pour délivrer les villes grecques d'Asie Mineure. [...]
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