Grands procès politiques, procès de Socrate, Histoire, Athènes, Xénophon
La notion de justice politique. Au premier abord, cette notion semble présenter une contradiction -> justice et politique, il n'y aurait donc pas de justice dans la politique. Les 2 termes ont l'air de s'exclure ou pour le moins, appartiennent à des sphères, des ordres différents. Dans la justice, il y a une certaine permanence, idée d'un ordre social stable. Terme « politique » exprime réalité beaucoup plus mouvante. La politique est l'élément qui dans un État détermine l'orientation de la vie sociale. Malgré ces deux sphères différentes, cette contradiction apparente dans les termes, la justice politique est un fait historique -> toutes les civilisations et toutes les périodes. A toutes les époques ont a éprouvé le besoin de réprimer de manière particulière les atteintes à l'organisation de l'État, à la sureté de cet État. On a également éprouvé le besoin de réprimer les infractions commises par des grands personnages de l'État qui participent à des affaires publiques. Justice politique est donc bien une réalité. Si on fait recherche de ce terme « justice politique » très souvent employé par théoriciens et même praticiens du droit. S'applique à des grandes autorités qui incarnent l'État. C'est le rôle qu'elle joue au sein de l'État qui est mis en exergue et qui est porté devant un tribunal. La justice politique elle s'applique aussi à certains délits.
[...] Pourtant Socrate n'a jamais calomnié les dieux, les a toujours respecté, mais pour les accusateurs, sa philosophie permet de supposer que son respect est une attitude de façade. Socrate ne peut avec ses convictions adorer les dieux de la cité. Il disent ses détracteurs, une conception de la vie morale plus élevée que celle de la cité. Les croyances du peuple sont considérées par lui comme des fables acte d'accusation. Certains se sont élevés contre cette accusation impiété se marque par actes extérieurs et non pas par pensée, comme profanation des objets sacrés, l'abstention de la pratique des rites. [...]
[...] On lui reproche au sein de la cité de faire cavalier seul. Impiété entraîne pour les auteurs de l'accusation la corruption de la jeunesse. A première vue on pourrait dire que deux crimes biens distincts. Mais pour les accusateurs, la corruption de la jeunesse est la conséquence de l'impiété. Socrate manifeste donc son crime d'impiété par ses leçons de philosophies qu'il dispense à la jeunesse. Les leçons de Socrate ont pour dessein de réduire piété traditionnelle chez ses disciples d'après accusation. [...]
[...] Mais difficile de croire que pas répondu à ses accusateurs pendant le procès. Dans un procès qui se déroule au sein d'Athènes, il n'y a pas l'assistance d'un avocat. Accusé peut faire appel à autre personnage qui est le logographe qui est chargé de lui écrire un discours, chargé d'emporter la conviction des juges, discours que doit apprendre par cœur. Il semble difficile de concevoir que Socrate a fait appel à logographe parce que par philosophie, Socrate a l'habitude de parler spontanément. [...]
[...] Culture Générale Les grands procès politiques au cours de l'Histoire. 08/02/2013 La notion de justice politique. Au premier abord, cette notion semble présenter une contradiction justice et politique, il n'y aurait donc pas de justice dans la politique. Les 2 termes ont l'air de s'exclure ou pour le moins, appartiennent à des sphères, des ordres différents. Dans la justice, il y a une certaine permanence, idée d'un ordre social stable. Terme politique exprime réalité beaucoup plus mouvante. La politique est l'élément qui dans un État détermine l'orientation de la vie sociale. [...]
[...] Ses derniers mots ont été adressés à Crypton, l'un de ses derniers disciples, ont été marque de fidélité à la cité : Crypton nous devons un coq à Esculape, payez le lui et ne discutez pas Socrate affirme ainsi sa fidélité à religion traditionnelle. Il faut accomplir le rite divin. Esculape est un dieu du panthéon athénien. Ce sacrifice du coq montre le remerciement que Socrate adresse à son dieu pour avoir recouvrer la santé. Socrate par ses derniers mots signifie que l'existence était une maladie dont il vient par l'absorption de la sigue dont il vient de triompher. Ecrits de Platon et Xénophon ont été composé pour remédier à image négative de Socrate. [...]
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