Grands Empereurs, Bas-Empire, Sévères, Empire romain, Marc-Aurèle
Après les Sévères, l'Empire romain subit pendant un demi-siècle une terrible crise qui faillit le détruire et dont il est sorti complètement transformé.
Le péril extérieur menaçant depuis Marc-Aurèle prit un caractère de gravité exceptionnelle. L'Empire des Parthes assez faible et quelque peu hellénisé fut remplacé par un nouvel empire perse fortement organisé par la dynastie des Sassanides et farouchement hostile aux Romains. Un empereur romain, Valérie, battu par les Perses, mourut en captivité.
[...] Sa tentative fut sans lendemain. Théodose (379-395), chrétien passionné, persécuta le paganisme, renonça au titre de Grand pontife, porté jusqu'alors par tous les empereurs, et ordonna la fermeture de tous les temples. À sa mort en 395 ses deux fils, Arcadius et Honorius, reçurent l'un l'Orient, l'autre l'Occident. L'unité de l'Empire était définitivement rompue. L'Empire d'Occident et I'Empire d'Orient menèrent une existence séparée. Le premier disparut en 476, le second survécut sous le nom d'Empire de Constantinople ou d'Empire byzantin. [...]
[...] Les Empereurs illyriens : Dioclétien. Les dangers qui menaçaient l'Empire furent conjurés par des empereurs d'origine illyrienne et d'humble naissance, que leurs talents militaires avaient conduits de grade en grade jusqu'au commandement en chef de l'armée du Danube. Le plus heureux fut Aurélien (270-275) qui vainquit les barbares, entoura Rome d'une enceinte solide, restaura l'unité de l'Empire en détruisant l'Empire gaulois et institua une monarchie de droit divin basée sur le culte du Soleil. Mais le grand réorganisateur de l'Empire fut un autre empereur illyrien, Dioclétien (284-305). [...]
[...] Rome perdit son rang de capitale ; les empereurs furent adorés comme des dieux. Les anciennes provinces furent subdivisées en provinces plus petites et les gouverneurs n'eurent plus que des fonctions civiles. L'armée, dont les effectifs furent augmentés, reçut une nouvelle organisation : à côté des armées des frontières, une puissante armée de réserve se tenait prête à se porter sur les points les plus menacés. Pour enrayer la hausse des prix, Dioclétien par L'Edit du Maximum fixa, d'ailleurs sans grand résultat, le prix maximum des denrées et des salaires. [...]
[...] Les empereurs furent donc obligés d'installer à l'intérieur de l'Empire près des frontières, des peuplades barbares pacifiques, désireuses de se mettre à l'abri des nouveaux envahisseurs. Ainsi l'armée devint de moins en moins romaine. Par suite de l'insécurité et des invasions, les récoltes étaient souvent compromises, le commerce était paralysé. Les villes s'enfermaient dans des remparts hâtivement construits. Beaucoup de grandes fortunes disparurent. La bourgeoisie qui assurait par ses libéralités la prospérité financière des villes était ruinée et fuyait les charges municipales. [...]
[...] Il transporta sa capitale à Byzance qu'il transforma en une cité magnifique, la ville de Constantin, Constantinople, la nouvelle Rome. IV. Les successeurs de Constantin. L'Empire restauré fut de nouveau menacé après la mort de Constantin par une pression accrue des barbares et par les querelles de la famille impériale ; mais son œuvre ne subit pas de changement notable. L'Empereur Julien (361-363), esprit délicat et cultivé, abandonna la religion chrétienne dans laquelle il avait été élevé (les chrétiens l'appelaient “l'Apostat”) et s'efforça de rénover et de réorganiser le paganisme. [...]
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