Au IIIe, Rome devient la puissance dominante en Italie et s'affranchit de la menace que les celtes du nord faisaient peser sur elle. En 295, les consuls Fabius Rullianus et Decius arrêtent à Sentinum une invasion des gaulois en territoire romain. Malgré une défaite à Arretium en 283, les romains soumettent la même année les Sénons et annexent leur territoire qui devient la colonie de Sena Gallica. En 225, les romains écrasent une coalition de Gaulois Boiens et Insubres, et en 223 ils franchissent le Pô et s'emparent de la capitale des Insubres, Medionalum (Milan) (...)
[...] Cette invasion révéla aux romains la faiblesse de leur couverture face aux germain, la Transalpine étant une marche trop étroite, et la Gaule chevelue militairement trop faible pour faire une zone tampon efficace. La république n'envisageait cependant pas encore de mener une politique de conquête et lui préféra un système d'alliance pour garantir sa sécurité. Ce système permettait également à Rome d'intervenir en cas d'agression contre des peuples amis, ce qui permit à César de justifier son entrée en guerre contre Arioviste. Il semble donc clair que la Gaule entière se trouvait depuis longtemps dans la sphère d'intérêt de l'impérialisme romain, bien avant que soit entreprise, toute forme de conquête. [...]
[...] Rome et la Germanie Le destin de la Gaule était donc placé, pour reprendre une formule célèbre, entre Rome ou les forêts de Germanie La conquête de la liaison terrestre entre L'Italie et l'Espagne (la future province de Trisalpine) n'était plus qu'une question de temps, faisant perdre aux celtes leur dernière fenêtre sur la méditerranée. Au nord, la menace germanique inquiétait la puissance romaine, qui avait encore le souvenir la descente de Brennus en 390 et les invasions des Cimbres et des Teutons. Ceux ci quittent le Jutland en 120 et se répandent en Gaule. Ils battent l'armée romaine en 109 puis en 107 près d'Agen. Le désastre se renouvèle en 105 près d'Orange, leur ouvrant la porte vers la méditerranée. [...]
[...] Certains se tournèrent alors vers les Balkans et l'Asie, tandis que d'autres refluaient en Gaule et en Europe centrale et danubienne. II. Les Germains et la Gaule A la même époque, les celtes étaient limités sur leur flanc septentrional par la poussée des germains, qui avaient entamés depuis le IIIe siècle, une série de mouvements vers le sud, obligeant les populations celtes de ces régions à abandonner les territoires au nord du cours supérieur du Rhin. Avec la première vague vinrent les Rèmes (s'installent autour de Reims), les Atrebates (Artois), les Ambiens (Somme, autour d'Amiens) et les Bellovaques (Beauvais). [...]
[...] La Gaule celtique entre Romains et Germains I. Rome et les celtes d'Italie Au IIIe, Rome devient la puissance dominante en Italie et s'affranchit de la menace que les celtes du nord faisaient peser sur elle. En 295, les consuls Fabius Rullianus et Decius arrêtent à Sentinum une invasion des gaulois en territoire romain. Malgré une défaite à Arretium en 283, les romains soumettent la même année les Sénons et annexent leur territoire qui devient la colonie de Sena Gallica. [...]
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