Funérailles aristocratiques, Rome, gloire familiale, funérailles instrumentalisées, théâtre de l'image, Polybe
Polybe écrit Histoire en 40 livres dans lequel il décrit l'Histoire : c'est un historien et hipparque. C'est historien de langue grecque et au moment de la conquête romaine, il a été fait prisonnier et ramené comme otage : il va graviter dans le cercle d'influence de Scipion. Il cherche à comprendre comment les Romains ont conquis le monde en 53 ans. Polybe devient un ami de la famille de Scipion et est fasciné par Rome. Il écrit au IIe siècle dans les années 150.
[...] Le jeune doit faire aussi bien que ses ancêtres s'il veut avoir de belles funérailles. La pression familiale est énorme : il en va de la continuité de la famille : c'est une course aux victoires militaires, aux postes religieux et politiques les plus importants. C'est aussi une démonstration de puissance face aux autres familles aristocratiques. Ces funérailles sont un théâtre de l'image, un théâtre de la parole à destination de la cité toute entière ; c'est comme un langage parallèle : les aristocrates dirigent tandis que le peuple acquiesce. [...]
[...] C'est l'absence totale d'évocation de rite privé qui fait la spécificité de ces funérailles. Le décès d'un aristocrate fait partie de la vie publique. Si Polybe n'évoque pas les rites privés, c'est qu'ils sont anodins. Il ne s'intéresse pas non plus à l'aspect psychologique. On ne rend pas hommage aux morts en fonction du rang auquel il appartient. Les citoyens adultes sont les seuls à être enterrés : les femmes et les enfants sont enterrés de manière furtive la nuit. [...]
[...] L'oraison funèbre est exclusive aux grand hommes. Les funérailles sont animées par le discours du fils qui décrit la vie de son père. Le corps est ensuite emmené par une procession pomerium est une enceinte sacrée de Rome. L'éloge funèbre ne parle pas de ses qualités privées mais de ses qualités politiques et militaire. Le but est de faire partager le deuil d'une famille au peuple tout entier. On distingue deux types de nobles : tous ont eu un consul dans leur famille. [...]
[...] Il cherche à comprendre comment les Romains ont conquis le monde en 53 ans. Polybe devient un ami de la famille de Scipion et est fasciné par Rome. Il écrit au IIe siècle dans les années 150. Les patriciens sont les hommes qui appartenaient à l'aristocratie avant le Ve siècle. Polybe s'interroge sur l'impact des funérailles aristocratique sur l'ensemble de la population. Il a toujours en tête l'oraison funèbre de Périclès. Des funérailles instrumentalisées qui exaltent la gloire familiale. Le statut que l'homme occupe au sein de la cité est très important. [...]
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