fonctionnement des institutions, Rome, assemblées populaires, magistratures, sénat, pouvoir des sénateurs
Historien grec Polybe, homme politique et homme de guerre, né à Mégalopolis (Arcadie) vers 200 av. J. C, officier de la ligue achéenne emmené comme otage à Rome après la victoire de Pydna, en 168 av. J.-C. Il y séjourna librement et put mener à bien son œuvre, une histoire de Rome et des États contemporains entre 221 et 146 av. J. C. Avec le livre II du de Republica de Cicéron, c'est là la seule histoire institutionnelle de Rome que nous ait livrée l'antiquité, perçue à un état d'équilibre, avant les dérèglements du second siècle. Inspiré de la Politique d'Aristote, ce texte met en place les différents éléments d'exercice du pouvoir à Rome sous la République.
[...] - Elle élit les magistrats supérieurs, préteurs, consuls, censeurs. - En matière législative, elle ne possède ni droit d'initiative, ni droit d'amendement. Elle se contentede répondre par oui ou par non à la rogatio posée par le magistrat. - Du point de vue judiciaire, elle est une juridiction criminelle de 1ère instance pour les crimes politiques punis de mort. Les comices tributes Le cadre de répartition des citoyens dans cette assemblée est la tribu (circonscription territoriale, limitée au périmètre urbain de Rome, qui en comptait quatre). [...]
[...] Polybe= une des meilleures sources de notre connaissance des institutions romaines. Mais la réalité politique du 2ème siècle introduit toutefois des déséquilibres importants, germes de la crise à venir : - la puissance de la nobilitas entraîne la rancœur des membres de l'ordre équestre qui se trouvent exclus de l'exercice du pouvoir alors qu'ils détiennent des leviers économiques importants. - Hiérarchie des magistratures + l'interdiction de leur renouvellement, existe des transgressions, ( absence de constitution écrite. - Seuls les citoyens romains sont appelés à voter et on a vu que leur poids politique dépendait de leur fortune. [...]
[...] Les censeurs procèdent au recensement quinquennal des citoyens, pour un lustrum. Etablissent aussi la liste des sénateurs ( lectio senatus). - Les tribuns de la plèbe constituent sans doute le frein majeur à la toute puissance des consuls. La plèbe reçut le droit de tenir des assemblées (concilium plebis) et d'élire des magistrats dotés de la sacro- sainteté (inviolabilité tribunicienne). La puissance tribunicienne des tribuns, au nombre de 10, repose sur un droit d'assistance à la plèbe contre les abus des magistrats (ius auxilii). [...]
[...] Fiche Cours Le fonctionnement des institutions Historien grec Polybe, homme politique et homme de guerre, né à Mégalopolis (Arcadie) vers 200 av. J. officier de la ligue achéenne emmené comme otage à Rome après la victoire de Pydna, en 168 av. J.-C. Il y séjourna librement et put mener à bien son œuvre, une histoire de Rome et des États contemporains entre 221 et 146 av. J. C. Avec le livre II du de Republica de Cicéron, c'est là la seule histoire institutionnelle de Rome que nous ait livrée l'antiquité, perçue à un état d'équilibre, avant les dérèglements du second siècle. [...]
[...] on dénombre seulement 4 hommes nouveaux. Le sénat est donc à double titre l'organe de l'oligarchie au pouvoir et la finesse de l'analyse de Polybe ne peut qu'être saluée. Quels sont les pouvoirs détenus par les sénateurs ? Les sénateurs détiennent l'auctoritas= autorité morale qui fonde la justesse de leurs avis (=sénatus consultes, ont quasiment force de loi) - En matière financière, le sénat gère le trésor (aerarium Saturni) et administre les terres confisquées aux vaincus. - Il régit les relations extérieures. [...]
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