Femme athénienne, miroir de la cité, culture grecque, condition féminine, Athènes, monde grec antique
Ernest Renan a sacralisé la culture grecque avec son ode à la civilisation et philosophie athénienne. Cependant, celui-ci a oublié quelques faits cultures démontrant la jeunesse du peuple grec, mais aussi et surtout athénien au –Ve siècle. Ainsi, l'esclavage inhérent à la cité n'a pas été sacralisé, et il en va de même pour la condition féminine relative à Athènes et au monde grec antique. Celle-là se révèle souvent surprenante et alarmante quant aux pratiques passées d'un point de vue actuel. Mère de tous les maux des Hommes, la femme athénienne n'est pas l'égale des citoyens athéniens, car elle est jugée comme sauvage et dangereuse. Néanmoins, la femme athénienne a un rapport direct avec la cité et un lien notable semble les unir.
[...] La femme athénienne est le reflet, le miroir, l'inverse parfait de l'homme et de son pouvoir par sa situation sociale. Néanmoins, cette domination n'a pas toujours été vraie, en témoigne Héra, déesse de la fécondité, et son origine civilisationnelle matrimoniale. De même Aristophane dans l'Assemblée des femmes décrit des femmes au pouvoir en l'absence des hommes. Il est d'ailleurs considéré comme un auteur parfois féministe. Ainsi, la femme est le reflet inversé de l'homme et de la cité qui évoluent en laissant la femme sur le bas-côté. [...]
[...] D'ailleurs, qui provoque tous les maux des hommes ? Pandore, en ouvrant la boite maudite dans la mythologie grecque. Tout cela étant des faits de culture athénienne résultant d'une tradition et d'une conformité ancrée dans l'imaginaire athénien. Alors la femme athénienne reflète par sa condition et l'évolution de sa vie la cité athénienne. Au siècle, la femme témoigne de la vie urbaine grâce à ses rites et de nombreuses traditions. Inégalitaires, la relation de femme à homme l'est tout autant que la cité. [...]
[...] La femme athénienne a une vie traumatisante et rythmée par des rites religieux. Que ce soit le mariage ou encore l'accouchement, tout est prétexte à purifier la femme qui, le plus souvent, reste enfermée dans l'oikos Le mariage est donc un rite de passage de l'enfance à l'âge adulte qui s'inscrit dans la cité en tant que cérémonie religieuse indiscutable Misogynie et inégalités renforcées par la démocratie. Le siècle est un siècle de guerre et par conséquent un siècle d'hommes. [...]
[...] La femme athénienne, miroir de la cite. Ernest Renan a sacralisé la culture grecque avec son ode à la civilisation et philosophie athénienne. Cependant, celui-ci a oublié quelques faits cultures démontrant la jeunesse du peuple grec, mais aussi et surtout athénien au siècle. Ainsi, l'esclavage inhérent à la cité n'a pas été sacralisé, et il en va de même pour la condition féminine relative à Athènes et au monde grec antique. Celle-là se révèle souvent surprenante et alarmante quant aux pratiques passées d'un point de vue actuel. [...]
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