L'époque macédonienne constitue l'apogée de l'Empire byzantin, de 867 avec le règne de Basile Ier à 1054 avec la mort de l'impératrice Théodora.
L'empire romain d'Orient, plus connu sous le nom d'Empire byzantin a pour capitale Byzance, qui se fera appeler Constantinople à partir de 330 par l'empereur Constantin.
Cet empire va progresser jusqu'en 1453. La puissance byzantine qui s'inscrit dans la continuité de l'Empire romain, adopte en moins d'un siècle le christianisme, ainsi que la culture hellénistique. Pourtant, après onze siècles de gloire, le grand Empire ne résistera pas à l'assaut ottoman.
[...] L'Empereur n'est en fait qu'une représentation divine, ses actes étant sous l'autorité céleste. Donc selon cette idéologie, en se mettant contre l'Empereur on s'oppose à Dieu. Dans sa continuité, cette conception du pouvoir impérial va contribuer à influencer les esprits jusqu'à la dynastie des Comnènes. Mais bientôt vont s'élever des vagues de turpitudes induites par les différents et les rivalités au sein de la famille impériale et également des tentions ethniques. Des perturbations contestataires internes engendrées par les guerres civiles qui se multiplient et les menaces ottomanes qui s'annoncent vont progressivement détruire la puissance de l'Empire. [...]
[...] Dans cette optique de reconquête, le nouvel Empereur est connu pour les territoires repris. Plus, tard, en 1014, Basile II, aussi connu sous le nom de Bulgaroctone tueur de Bulgares parvient à soumettre l'empire bulgare à l'autorité byzantine. Ainsi, après les échecs de ses prédécesseurs face aux Bulgares, Basile II (règne le plus long qu'a connu l'Empire byzantin et le plus enrichissant) parvient à repousser les limites de l'Empire jusqu'au Danube. À propos des pouvoirs de l'Empereur, nous ne pouvons douter que sa légitimité divine lui conféré une importante autorité religieuse. [...]
[...] Les califes musulmans étant exclus de cette famille à cause de la différence de culte. Car selon la logique de l'universalisme chrétien, il faut se convertir pour être admis au sein de cette famille (par exemple, le roi bulgare Boris prit le nom de Michel lors de son baptême). De ce fait, cette organisation autour du pouvoir impérial parait être une sorte d'assurance, de garantie de perpétuité. Pour un empire si vaste, peuplé de cultures et traditions si différentes, il est effectivement primordial pour le pouvoir, de trouver des moyens pour perpétrer sa puissance tant au niveau interne qu'externe. [...]
[...] Ducellier, M. Kaplan, B. Martin, F. Micheau : Le Moyen Âge en Orient. - J. [...]
[...] En plus de son rôle religieux, l'Empereur a le pouvoir de nommer, ainsi que de révoquer ses fonctionnaires. Dans le domaine législatif, depuis la suppression officielle du Senat par Léon VI, le basileus détient le rôle de créateur des lois qu'il peut modifier. Il est ainsi devenu le nomos empsychos (la loi vivante L'idéologie byzantine se distingue aussi par les cérémonies impériales, codifiées dans le Livre des cérémonies de l'Empereur Constantin VII. Lors de ces liturgies, contrairement au calife abbasside, le basileus reçoit ses sujets et en fait participer certains à l'organisation des grandes fêtes religieuses. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture