L'Empire Sassanide, fiche d'histoire de 3 pages
De 250 à 224 avant Jésus-Christ, la dynastie iranienne au pouvoir est celle des Parthes. Le dernier souverain est renversé par Ardashir, qui fonde la dynastie sassanide.
Cette dynastie propose un programme très différent de celui des Parthes. Ce programme comprend une agression systématique des romains et un pouvoir fondé sur la religion.
Section 1 : La consolidation de l'Empire sassanide
Section 2 : L'organisation de l'Empire sassanide
Section 3 : L'affirmation du pouvoir royal
[...] Les membres du clergé sont mécontents de cette politique. Même si le pouvoir royal est encore puissant, des signes de faiblesse apparaissent avec des tentatives d'usurpation. Khosrow doit le maintien du pouvoir royal à l'empereur byzantin. Cette aide se fait en échange d'avantages territoriaux. Le règne de Khosrow voit la plus violente guerre entre l'Iran et l'Empire byzantin. Cette guerre se termine en 628 par la défaite des iraniens. Cet événement met fin à la dynastie sassanide. L'Empire iranien disparaît définitivement en 636. [...]
[...] Par exemple, les temples possèdent des terres. Il semble que les esclaves soient en voie d'affranchissement. L'Iran n'est pas une société esclavagiste. Les paysans ne sont pas des esclaves, même s'ils sont attachés à la terre. Cette catégorie rurale bénéficie de droits relativement limités. Cette population est astreinte à tous les impôts et forme l'armature des fantassins. Le système d'irrigation est développé et réglementé. Il y a un renouveau urbain et un essor du commerce. Quelques villes nouvelles sont créées, qui sont peuplées de prisonniers de guerre. [...]
[...] Les chefs mazdakistes se sont lancés dans des pillages. Avec la répression menée par Kawadh, son fils (Khosrow) lui succède sans problème. Avec lui est inaugurée la période la plus brillante de l'Iran. Khosrow réforme le système fiscal en l'allégeant. Il opère aussi une réforme militaire : l'armée est désormais divisée en quatre. Fort de ces réformes, Khosrow reprend la politique expansionniste, en particulier contre Rome. Il reprend aussi en main les structures. Le roi et l'administration sont en mesure d'assurer le bon fonctionnement de l'Empire. [...]
[...] La capitation est l'autre grand impôt. Elle est payée par tout le monde, sauf par la noblesse et par le clergé. Les revenus de l'Empire comprennent les contributions extraordinaires pour la guerre, mais aussi différents dons coutumiers et de nombreux droits de douanes. Le pouvoir central a essayé de lier la province à la capitale grâce à un important et efficace service postal. Le titre de roi est désigné au plus important des princes des provinces. L'Empire est divisé en provinces, avec à leur tête un gouverneur ayant le titre de mazban. [...]
[...] L'Iran est l'une des deux grandes puissances de l'époque. Le point de discorde entre Rome et l'Iran est le royaume d'Arménie, qui est à la frontière entre ces deux Empires. Ces derniers se battent pour avoir la domination de l'Arménie. Cependant, l'empire arménien est généralement l'allié de Rome, même si le roi d'Arménie est de la même famille que celui d'Iran. En fait, c'est une fois que les sassanides arrivent au pouvoir que l'Iran se rallie à Rome. A partir du 4e siècle avant Jésus-Christ, Rome et l'Arménie se christianisent. [...]
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