Empire romain tardif, Dioclétien, chute finale de l'Empire romain, économie antique, Rome
Dioclétien nous donne une borne chronologique précise de par son arrivée au pouvoir en novembre 284, l'autre borne correspond aux invasions barbares qui sont à dater de la fin du Ve siècle. À ce moment-là, la moitié occidentale disparait. On est en 476. En orient, les Byzantins se qualifient toujours de Romains.
C'est une période assez courte, de deux siècles, c'est la période ultime, qui a souvent été perçue comme un épilogue, comme une fin, un déclin du monde antique, une décadence. Une période de basculement sur le plan de la société, au niveau culturel on passe d'un monde polythéiste à un monde monothéiste. Une période clé pour comprendre les grandes évolutions de l'histoire. Considéré comme une phase de déclin, avec l'image d'une dérive autoritaire du pouvoir, une société figée, un monde envahi par les barbares. Cette vision est ancrée dans l'historiographie du monde romain tardif, il n'a été remis en cause que dans la seconde moitié du XXe siècle.
[...] On à l'abandon de l'utilisation du terme bas empire pour qualifier cette période. Cette période est davantage étudier pour elle-même et s'accompagne de toute une étude sur le passage de l'antiquité au moyen âge. Cette conceptions élargie de l'histoire de Rome à permis de remettre en cause la barbarisassions, et porte un nouveau regard sur les transformations sociales et politique. Il y a un bouleversement du monde tardif, à la fois quand on est partisans du déclin ou qu'on est partisans de la mutation. [...]
[...] Un autre auteur va faire de l'antiquité tardive une période plutôt difficile, c'est Karl Marx qui utilise l'histoire pour expliquer le fonctionnement de l'humanité et fois dans la fin de l'antiquité une période charnière, le moment où l'on passe de la société esclavagiste à la société féodale avec un asservissement de tous. Cela est rapporter par un pouvoir impériale relevant du despotisme orientale. Dans la première moitié du XXe un autre historien va étudier l'antiquité du haut empire c'est un historien russe Rostovtzeff : histoire économique et sociale de l'empire romain, il reprend les idées de ces prédécesseurs mais les insère dans une vision plus scientifique. Il a une vision moderniste de l'économie antique. [...]
[...] C'est une période assez courte, de deux siècles, c'est la période ultime, qui a souvent été perçue comme un épilogue, comme une fin, un déclin du monde antique, une décadence. Une période de basculement sur le plan de la société, au niveau culturel on passe d'un monde polythéiste à un monde monothéiste. Une période clé pour comprendre les grandes évolutions de l'histoire. Considéré comme une phase de déclin, avec l'image d'une dérive autoritaire du pouvoir, une société figée, un monde envahi par les barbares. Cette vision est ancrée dans l'historiographie du monde romain tardif, il n'a été remis en cause que dans la seconde moitié du XXe siècle. [...]
[...] Trois auteurs vont marquer ce renouveau historiographique : - le premier c'est AHM Jones qui a revu l'ouvrage de Rostovtzeff mais il ne s'est pas limiter à la fin de l'empire romain : The later Roman Empire (1964) qui a une chronologie, qui pour lui justifie la fin de l'empire romain tardif allant de 284 à 602. - L'autre historien est un italien Mazzario qui a écrit La fin du monde antique, où il critique l'idée de fin et favorise l'idée de mutation. - Enfin un français : Henri H Marrou Décadence romaine ou antiquité tardive ? Où il pose le problème de la perception de cette période. [...]
[...] Montesquieu le qualifie de despotisme oriental. Il y a une certaine continuité dans la restauration de l'empire. Donc un empire qui pour Montesquieu est né de la guerre et qui a réussi à assurer la survie des empereurs, mais qui va favoriser par son caractère tyrannique une dégéneressance à la tête de l'état, qui passe par une oisiveté de l'Etat, et en particulier lorsque sont donné des fonctions aux barbares aux sommets de celui-ci. On obtient un délitement de l'état romain. [...]
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