L'empire romain est défini par la période qui suit la République en Rome Antique, et est caractérisé par une forme autocratique du gouvernement (pouvoir détenu par un seul homme, personnel et absolu) ainsi que par d'importantes conquêtes territoriales. Rome est au commencement une cité-état, sur le site de la Rome actuelle. Elle deviendra par la suite la capitale du plus vaste Etat qu'ait connu l'Antiquité européenne. La ville est fondée au 8eme siècle av. J-C ; son créateur, ainsi que son premier roi, serait Romulus d'après la légende de la Louvre, selon laquelle les fondateurs de Rome, Remus et Romulus, auraient été abandonné puis élevés par une louve. Ce dernier est suivi par le Sabin Numa Pompilius, ainsi que des rois Etrusques tels que les Tarquin l'Ancien ou Tarquin le Superbe (...)
[...] De son côté, l'assemblée de la plèbe choisit ses édiles et ses tribuns et vote les plébiscites. La charge des magistrats est annuelle, à l'exception de la dictature, limitée à six mois, et qui est décidée en cas de troubles ou de danger extérieur grave. Seuls les citoyens participant aux comices centuriates peuvent accéder aux magistratures et, parmi eux, certains reçoivent un cheval de l'Etat pour servir comme cavaliers (ou chevaliers) dans l'armée civique. Les dirigeants Cette élite dirige Rome, où la compétition est vive et où les procès politiques sont nombreux. [...]
[...] Religion Les romains étaient un peuple polythéiste. Ils craignent et respectent leurs dieux, dont Le plus important, Jupiter, dieu de la lumière, maître de la foudre, était honoré sur le Capitole (colline de Rome, définie comme centre religieux). Les actes de cultes sont les prières, les offrandes, les sacrifices et les jeux. De plus, plusieurs fêtes étaient organisées chaque année en l'honneur des dieux, telles que l'Armilustrium, qui consiste en la purification des armes. Le lieu de culte est le plus souvent le Temple, mais d'autres endroits peuvent aussi être choisis tels que la forêt, ou les fontaines. [...]
[...] La République n'est pas abolie, mais l'Empire Romain vient de naitre, en 27 av.J-C. Le déclin de l'empire Romain Le nouveau régime met en place de nouvelles structures économiques, politiques, religieuses pour administrer un empire qui s'étend de la Manche à la mer Rouge, du Danube au Sahara. Auguste, sans établir une règle de succession, prend soin d'adopter son beau-fils Tibère afin de préparer son successeur. Celui-ci lui succède et devient second souverain de la dynastie dite Julio claudienne qui amènera au pouvoir Caligula de 37 à 41, ainsi que d'autres jusqu'à Commode de 180 à 192. [...]
[...] La troisième guerre punique ne durera que trois ans (149 à 146 av. et débouchera sur la destruction totale de Carthage par le Général Scipion Emilien. Enfin, la Guerre des Gaules marquera définitivement la suprématie de Rome, du fait de la suppression de toute menace que pouvaient représenter les barbares Gaulois. Elle sera menée par Jules César, de 58 à 51 av. et à l'issue, la Gaule, la Bretagne et la Germanie seront conquises. [...]
[...] A sa mort, l'empire, débordé par les barbares, se disloque officiellement, partagé entre ses deux fils, Arcadius, empereur d'Orient et Honorius, empereur d'Occident. L'Empire d'Orient, prospère et urbanisé, sera ennemi de l'Empire d'occident, barbarisé et peu christianisé. En 410, Rome tombe aux mains des Wisigoths d'Alaric, des troupes barbares ; en 476, Odoacre, chef des Skires et allié des Wisigoths, détrône Romulus Augustule, le dernier empereur romain d'occident : l'empire romain d'occident est officiellement détruit. Seul l'empire romain d'orient subsistera jusqu'en 1453, date de la prise de Constantinople par les turcs. [...]
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