Exposé consacré à l'Eglise catholique romaine. Il fournit des informations sur les fondements de l'Eglise, les conciles oecuméniques, les théologiens, les mystiques, les ministères ainsi que sur le ministère du prêtre.
[...] Convoqué par le pape Calixte II, le premier concile du Latran (1123) approuve le concordat de Worms selon lequel les évêques sont nommés par le pape et non par l'empereur qui peut seulement les investir des biens matériels et des pouvoirs juridiques afférents. Concile réformateur convoqué par Innocent II, le concile du Latran (1139) condamne le trafic des biens sacrés (simonie), l'usure, et prêche aux clercs la continence. Convoqué par Alexandre III, le III concile du Latran (1179) condamne les vaudois et l'hérésie cathare professée par les albigeois. Convoqué par Innocent 111, le IV concile du Latran (1215) réitère la condamnation des albigeois et fixe obligations sacramentelles des fidèles. [...]
[...] Jésus est ainsi la source du ministère sacerdotal des évêques et des prêtres. Mais ce don de l'Esprit, Jésus le fait aussi à chaque fidèle parle sacrement du baptême ainsi l'ensemble du peuple chrétien se voit-il conférer la qualité d' un sacerdoce royal et d'une nation sainte' Pierre, II, existe cependant une différence essentielle entre le sacerdoce des fidèles et celui des ministres. Le premier repose sur les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême et confirmation), tandis que le sacerdoce ministériel nécessite un autre sacrement, celui de l'ordre, qui investit le ministre d'une mission qui n'est pas celle du simple fidèle, le laïc, et lui donne notamment le pouvoir de distribuer à son tour les sacrements, Le sacerdoce ministériel comprend sa propre hiérarchie le sacerdoce du diacre, celui du prêtre et celui de l'évêque ne recouvrent pas les mêmes pouvoirs. [...]
[...] On compte 21 conciles oecuméniques; les orthodoxes ne reconnaissent, quant à eux, que les sept premiers. Convoqué par Constantin le Grand, le premier concile de Nicée (325) condamne Anus, qui nie la divinité de Jésus-Christ; il proclame que le Fils est consubstantiel au Père, rédige le symbole de Nicée et fixe la date commune pour célébrer Pâques. Convoqué par l'empereur Théodose le concile de Constantinople (381) condamne l'arianisme et reconnaît une prééminence d'honneur aux évêques de Rome et de Constantinople. [...]
[...] Un grand nombre de ces expériences demeurent cachées. Parmi les mystiques connus et reconnus par l'Eglise, on peut citer trois grands personnages. Heinrich Suso (y. 1295-1366), dominicain disciple de Maître Eckart, a connu durant plus de 10 ans de nombreuses expériences d'absorption de son être dans la Sagesse divine, qu'il a résumées dans le Livre de la sagesse éternelle (y. 1328). Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582) a fondé de nombreux couvents après avoir réformé l'ordre du Carmel, Elle a connu, de 1555 à sa mort, de nombreux états mystiques, visions, extases, telle la transverbération (1559) ces expériences nourrissent les Demeures. [...]
[...] L'Eglise catholique romaine Les fondements de l'Église. L'Église fondée par Jésus-Christ est l'ensemble des croyants appelés à connaître le royaume de Dieu. Selon la récente définition qu'en a donnée le concile Vatican Il, l'Eglise est le peuple de Dieu de la Nouvelle Alliance (Lumen Gentium, Le Credo définit cette Église comme on objet de foi elle est une, sainte, catholique et apostolique Une, car l'Eglise vit, selon la volonté expresse de son fondateur qu'ils soient un dans la communion d'un seul Seigneur, d'une seule foi, d'un seul baptême, d'un seul Dieu et Père. [...]
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