Égalité apparente, proceres, société romaine, umiliores, Rome, plèbe urbaine, Auguste
Entre tous les citoyens règne une égalité de principe, mais la loi constate immédiatement l'inégalité de fait. Inégalité est acceptée, mais affirmée comme une nécessité par les juristes romains. Il y a déjà une inégalité de naissance, de fortune, d'âge. Le but de la cité de Rome est d'assurer sa grandeur et prospérité, et pour cela, il faut cohésion entre ses membres. Cette cohésion est assurée selon l'égalité géométrique. Cette inégalité est inscrite dans le droit, on retrouve dans la société cette opposition entre les gens de biens (boni, ou honestiores) et les humiliores.
[...] Les membres de cette élite ont la conscience de l'ordre auquel ils appartiennent. Ils veulent maintenir la pureté de l'ordre (interdiction au gens considéré comme indigne de briguer des postes ) Les origines serviles constituent théoriquement un empêchement. Certaine profession aussi, comme crieur publique, marchand de chair humaine, pompe funèbre, employeur d'esclave Le culte de la famille est très important, c'est la légitimisation de son ascendance. Un rôle de la famille très important surtout chez les membres de l'ordre sénatorial. [...]
[...] Il y a déjà une inégalité de naissance, de fortune, d'âge. Le but de la cité de Rome est d'assurer sa grandeur et prospérité, et pour cela, il faut cohésion entre ses membres. Cette cohésion est assurée selon l'égalité géométrique. Cette inégalité est inscrite dans le droit, on retrouve dans la société cette opposition entre les gens de biens (boni, ou honestiores) et les humiliores. I. LES PROCERES :Elites de la société romaine Terme ancien pour désigner les puissants, équivalent du terme honestiores préféré dans le droit romain. [...]
[...] C'est la naissance d'une classe moyenne consciente d'elle-même et variée. Comme Eurysachès par exemple. Une plèbe qui va des grands entrepreneurs aux petits commerçants possédant une petites Taverne ou une échoppe. Il y a aussi des propriétaires qui vivent en ville mais touches les rentes de leur possessions foncières. Cette plèbe se distingue par les fortunes et les genres de vie (privée, familiale). La demeure ne reçoit pas de monde, pas de repas publiques, pas de jeux Certains même copient les modes de vis aristocratiques. [...]
[...] Ce sont des cités qui règlent les affaires courantes. Elles sont vectrices de romanisation et certaines ne font jamais de carrière des honneurs. L'intérêt est de les rendre plus puissants que leurs concitoyens, garantis d'une stabilité sociale et espoir d'une carrière au-delà de la cité (ordre équestres). •Ordre équestre• A la fin de la République, les chevaliers occupent une place importante dans l'état. Ils occupent un rôle dans les jurys de Rome. Les plus riches étaient dans la société des publicains et ont affermés les impôts des Provinces. [...]
[...] Auguste créé un ordre sénatorial mais finalement ne fait qu'officialiser une différence déjà existante dans les faits. Il réforme aussi les conditions d'accès aux deux 1ers ordres de l'état romain : - Pour être chevalier, il faut sesterces au minimum - Pour être sénateur million de sesterces. Mais dans les faits, il faut en fait avoir 8 millions pour vraiment tenir son rang (Pline avait 20 millions, Sénèque 300 millions). Dans les curies des cités (sénat locaux) le cens varie suivant les cités. [...]
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