Xénophon a écrit Économique, un traité de gestion domestique, toutefois, on ne connaît pas grand-chose de l'économie antique. Les différentes branches de l'activité économique étaient juxtaposées on ne peut donc pas appliquer des théories modernes. La répartition du travail en Grèce est restée très déterminée par des préoccupations de statut social. On a alors une répartition du travail en fonction du statut social (par exemple à Sparte).
En Grèce, l'agriculture occupe une place importante et toutes les autres activités lui sont inférieures (ex.: le commerce ou l'artisanat). Cette façon de penser est alors plus ou moins ressentie selon la politique d'ouverture de la cité.
La production n'est jamais dominée par un souci de productivité car on a l'idée que l'homme n'a pas à modifier la terre pour modifier sa condition.
[...] La fiscalité La préoccupation principale de la cité est d'assurer ses revenus. Sous l'impulsion de Péricles, les Athéniens créent une caisse spécialisée destinée à couvrir un éventuel conflit avec Sparte. Cette initiative est propre à Athènes, et au début de la guerre du Péloponnèse, beaucoup de Grecs se trouvent pris à la gorge. Généralement en cas de surplus, l'argent est dépensé dans des entreprises de prestige ou réparti entre les citoyens, par exemple, le theorikon est une réserve utilisée pour payer les entrées des pauvres au théâtre. [...]
[...] L'agriculture L'immense majorité des Grecs vivaient de l'économie rurale, l'agriculture était fondée sur la trilogie, céréale, arboriculture et viniculture, cependant la production athénienne était insuffisante pour assurer l'alimentation de la cité elle devant donc importer et plus particulièrement du blé. D'autre part on pratiquait aussi l'élevage (moutons, chèvres . au VIIIe siècle les bovins sont signe de richesse. Les chevaux quant à eux sont utilisés pour la guerre et les courses. Les paysans travaillaient la terre mais ne cherchaient pas à faire de profit ce qui relève l'acceptation d'une certaine pauvreté. D'autre part, on pratiquait le fermage pour les terres sacrées. [...]
[...] Les métèques s'enrichissent avec le commerce, on peut citer en exemple la construction du Parthénon où se mêlent artisans et esclaves, en effet il n'y a que les mines qui emploient uniquement des esclaves, ce que regrette Platon. Il est impropre de parler d'usine pour l'antiquité, en effet l'unité de base est alors l'atelier familial, on a le plus souvent recours aux esclaves (la fabrique de boucliers de Lysias emploi 120esclaves). L'artisanat répondait pour beaucoup aux besoins premiers des citoyens. [...]
[...] En outre, la fiscalité indirecte frappe les citoyens et non-citoyens de la même façon. En 413, lorsque les alliés refusent de payer le tribut, Athènes, alors dans une situation difficile, remplace le tribut par une taxe frappant tout le commerce qui transite dans les ports athéniens. La répartition du travail en Grèce est restée beaucoup déterminée par des préoccupations de statut social. On a alors une répartition du travail en fonction du statut social a Sparte). En Grèce, l'agriculture occupe une place importante et toutes les autres activités lui sont inférieures le commerce ou l'artisanat). [...]
[...] Le commerce est surtout maritime (le réseau routier est très instable). Dès lors, les cités les plus éloignées de la mer sont repliées sur des autarcies rurales et ce sont les cités maritimes (Athènes ou Corinthe qui développent cette économie d'échange. Les Athéniens importent beaucoup de blé d'Égypte d'où le fait que ce domaine soit fortement encadré législativement, de même que les matériaux, en effet Athènes a besoin de bois, de métaux et de textiles pour la construction des trières. [...]
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