Dictature Syllanienne, restauration oligarchique, Rome, dictature constituante, ascension politique
Guerre sociale avait permis de ramener aux premières loges le légat de Marius en Afrique, Sylla, qui avait obtenu du roi Bocchus de Maurétanie la livraison de Jugurtha. Légat du consul de 90 av. J.-C., L. Iulius Caesar, il combattit les Marses et tua plus de 6000 hommes. Ce « succès » lui valut une distinction exceptionnelle, la couronne obsidionale. Cette guerre ayant été pour Sylla l'occasion de parfaire son image de bon militaire, bon diplomate et bon administrateur, il fut élu au consulat pour l'année 88.
[...] Les tribunaux concussionnaires, enjeux des rivalités politiques depuis leur création en 149 av. J.-C., repassent entre les mains des sénateurs. Interprétation et conclusion Les intentions de Sylla visaient à rétablir la République en renforçant l'autorité de l'oligarchie sénatoriale. Il abdique la dictature dès 81, et se retire des affaires publiques peu de temps avant sa mort, en 79. Cependant sa prétention à ramener l'ordre et la paix civile est suivie d'un échec manifeste, puisque les troubles reprennent sitôt après sa mort. [...]
[...] Leur élimination rendait possible l'œuvre de restauration. II) La dictature constituante La désignation comme dictateur Les 2 consuls élus pour l'année 82, Marius le Jeune et Carbo, étant morts. Sous la pression de Sylla, c'est ce que fit l'interroi Valerius Flaccus : la lex Valeria désignait Sylla comme dictateur, sans limite de durée. Dictature à vocation constituante officiellement affichée. Les réformes politiques Réformes de Sylla sont d'abord institutionnelles. Entend réaffirmer des principes républicains de base comme l'ordre du cursus honorum. [...]
[...] Fiche Cours 2 Cours : La dictature Syllanienne et la restauration oligarchique Guerre sociale avait permis de ramener aux premières loges le légat de Marius en Afrique, Sylla, qui avait obtenu du roi Bocchus de Maurétanie la livraison de Jugurtha. Légat du consul de 90 av. J.-C., L. Iulius Caesar, il combattit les Marses et tua plus de 6000 hommes. Ce succès lui valut une distinction exceptionnelle, la couronne obsidionale. Cette guerre ayant été pour Sylla l'occasion de parfaire son image de bon militaire, bon diplomate et bon administrateur, il fut élu au consulat pour l'année 88. [...]
[...] Les forces syllaniennes prennent l'avantage et l'annonce de leur approche provoque des combats de rue à Rome ; le Capitole est incendié en juillet 83. Mais Sylla revient hiverner en Campanie sans avoir pu prendre la Ville. L'ultime bataille a lieu le 1/11/82 av. J.-C. devant la porte Colline, au nord-est de l'enceinte servienne. C'est l'intervention de M. Licinius Crassus qui permit à Sylla de l'emporter, mais les combats perdurèrent jusqu'en 80. La proscription de 82av. J.-C De retour victorieux à Rome, Sylla invente une procédure d'épuration spectaculaire et sanglante : la proscription. (82 av. [...]
[...] La campagne militaire en Orient fut longue et indécise. Surtout cette guerre fut pour Sylla, qui commandait les troupes romaines comme consul, puis comme proconsul, le moyen de démontrer la puissance de l'attachement personnel unissant les troupes à leur général, ce qui lui permit de braver sur le sol italien, à son retour en 83, les armées consulaires incarnant l'autorité légale. Le retour en Italie et la guerre civile Sylla était donc absent de Rome depuis mars 87, or la Ville avait été le théâtre d'affrontements sanglants, attisés par le leader marianiste Cinna. [...]
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