La période qui suit la mort de Caius est marquée par la guerre sociale qui oppose Rome aux alliés du peuple romain et par la lutte entre deux personnages pour s'emparer du pouvoir : Marius et Sylla. Marius est soutenu par les populares, c'est un homme nouveau qui a réussi à devenir consul grâce à ses talents militaires puis sa popularité lui permet sa réélection continue à cette fonction de Consul de – 104 à – 100 en contradiction avec les principes républicains de non itération.
Sans grand talent politique, Marius est finalement supplanté par Sylla soutenu par les optimates. Sylla est un grand aristocrate qui prend le pouvoir à Rome en – 82 dans une conjoncture troublée. Il commence sa nouvelle carrière politique par un acte sacrilège et violent : il pénètre dans le pomerium avec ses troupes armées qui se livrent au massacre des partisans de son rival Marius.
[...] Les magistrats à imperium se voient cantonnés dans une fonction purement civile : ils n'ont plus le droit de commander les armées ce qui les affaiblit énormément. Bilan : On peut dire que Sylla a tenté de redonner à la nobilitas, conformément au programme des optimates, les moyens pour assurer son hégémonie sur le système politique romain notamment par rapport aux magistrats. Appliquées, ces mesures auraient pu permettre la survie du régime républicain, mais ces mesures ne vont pas être appliquées durablement. [...]
[...] Marius est soutenu par les populares, c'est un homme nouveau qui a réussi à devenir consul grâce à ses talents militaires puis sa popularité lui permet sa réélection continue à cette fonction de consul de 104 à 100 en contradiction avec les principes républicains de non-itération. Sans grand talent politique, Marius est finalement supplanté par Sylla soutenu par les optimates. Sylla est un grand aristocrate qui prend le pouvoir à Rome en 82 dans une conjoncture troublée. Il commence sa nouvelle carrière politique par un acte sacrilège et violent : il pénètre dans le pomerium avec ses troupes armées qui se livrent au massacre des partisans de son rival Marius. Sylla est un dictateur d'un nouveau type : dégénérescence des institutions de la république. [...]
[...] - La durée de la charge de Sylla est illimitée - L'imperium de Sylla n'est entravé par aucune limite : il se fait voter les pleins pouvoirs à son profit pour restaurer dans un sens oligarchique la république. Cette dictature est un nouveau type de la république, elle s'inspire des souvenirs de la royauté romaine et de l'exemple contemporain des monarchies hellénistiques une œuvre de restauration aristocratique Ayant rétabli l'ordre par la force, Sylla tente de réorganiser les institutions républicaines : à l'inverse des Graques, il veut rétablir l'ancien régime aristocratique et il veut rendre au Sénat la première place dans la république le renforcement du pouvoir du Sénat Pour renforcer le Sénat, Sylla commence le nombre des sénateurs de 300 à 600 membres ce qui assure la promotion automatique de tous les anciens magistrats. [...]
[...] Les proscrits, une quarantaine de sénateurs et 1600 chevaliers peuvent être mis à mort impunément par n'importe qui sans procès et leurs biens sont confisqués ou vendus. Ce nouveau procédé permet de se débarrasser des adversaires. Ce moyen permet d'enrichir les partisans de Sylla dont Crassus qui est partisan de Sylla et qui se constitue une fortune colossale. Sylla en profite aussi pour se constituer une clientèle en affranchissant les esclaves des proscrits. l'absence de base légale du nouveau régime La dictature de Sylla est nouvelle dans l'histoire romaine, elle n'a plus rien de commun avec l'ancienne dictature traditionnelle. [...]
[...] En 79 la plupart des réformes de Sylla sont abolies : le consulat retrouve son pouvoir militaire, les tribuns retrouvent leur statut antérieur et les chevaliers récupèrent leur rôle en matière judiciaire. Le taux d'échec des populares et des optimates ne pouvait déboucher qu'à l'effondrement de la république. [...]
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