Deuxième confédération maritime, Athènes, IVe siècle, hégémonie spartiate, puissance maritime athénienne, nouvelle alliance autour d’Athènes
Le terme employé en titre n'est guère plus satisfaisant que celui de Ligue de Délos pour définir les alliances successives que les Athéniens passent avec d'autres Etats grecs. Pas plus au Ve s qu'au Ive siècle, il s'agit d'une symmachie. La première alliance s'est éteinte avec la défaite d'Athènes à l'issue de l'interminable guerre du Péloponnèse, en 404.
[...] La mer Egée est contrôlée par la flotte de Conon soutenu par le satrape Pharnabaze. Les perses se rapprochent de sparte lorsque les menées d'Athènes à Chypre et en Egypte leur paraissent inquiétantes. Lacédémoniens et Perses imposent eux Grecs la paix du roi ou paix d'Antalkidas qui prévoit : - L'abandon des cités grecques d'Asie, y compris Chypre, par les Grecs d'Europe - L'autonomie des Etats grec, c'est-à-dire la renonciation à tout regroupement sous forme d'alliances ou de fédérations, mise à part la symmachie péloponnésienne. [...]
[...] Cela induit des moyens d'actions également plus restreint. Les alliés sont au début au nombre de 20, pour atteindre 50 en 371 : repartie en mer Egée, sur la cote Thrace, en mer Ionienne, en Céphallénie et Zacynthe. Cette alliance est assez puissante pour être reconnu dans la nouvelle paix du roi de 374, au moment où Thèbes réorganise la confédération béotienne autour d'elle malgré l'opposition de sparte. Mais l'entente d'Athènes et Thèbes ne résiste pas à la destruction de Platée par les Thébains en 373. [...]
[...] Sparte peut-elle maintenir son hégémonie sur le monde grec, et en plus mener une guerre contre les Perses ? L'affaiblissement provisoire de l'Empire perse, du fait de la mort de Darius II en 404, puis de la guerre en Artaxerxès II et son frère Cyrus le Jeune (expédition des Dix Mille), retarde la décision, mais à partir de 401, l'autorité de Artaxerxès est consolidée et le Roi suscite contre le roi de Sparte Agésilas de nouveaux adversaires : l'or perse cimente l'union de Thèbes, d'Athènes, puis de Corinthe et d'Argos (395/394), qui oblige les éphores à rappeler Agésilas d'Asie mineure, tandis que l'amiral Athénien Conon, passé au service du Grand roi, détruit la flotte lacédémonienne à Cnide en 394. [...]
[...] La deuxième confédération maritime d'Athènes au IVe siècle Le terme employé en titre n'est guère plus satisfaisant que celui de Ligue de Délos pour définir les alliances successives que les Athéniens passent avec d'autres États grecs. Pas plus au Ve s qu'au Ive siècle, il s'agit d'une symmachie. La première alliance s'est éteinte avec la défaite d'Athènes à l'issue de l'interminable guerre du Péloponnèse, en L'hégémonie spartiate avant la paix du roi (404-396) La destruction de l'empire athénien après l'entrée de Lysandre dans le Pirée ouvre une période nouvelle sur le monde Egéen ; si beaucoup espéraient le retour à l'autonomie des cités, ils ont été déçus puisque la Grèce ne fait que changer de maitre, et si l'on en croit Isocrate dans les Panégyrique, rédigé en 380, ils ne pouvaient que regretter la modération des Athéniens au vue des malheurs provoqués par l'hégémonie de Sparte. [...]
[...] Athènes tente de consolider la petite alliance : en 367, l'expédition de Charès en Thrace, conduit les trois princes odryses à conclure un accord avec Athènes ; la même année, Timothée conduit une expédition en Eubée et les cités eubéenne réintègrent l'alliance. Toujours en 357, une révolte éclate, appelé guerre des Alliés : le dynaste de Carie, Mausole, encourage les cités voisines à sortir de l'alliance athénienne : Chios, Kos, Rhodes et Byzance. Dans l'été 356, les stratèges athéniens essuient une défaite navale à Embata, près de Chios et Artaxerxès III somme la cité athénienne de rappeler Charès ; la cité sans ressources doit céder, reconnaitre la liberté des rebelles bientôt rejoints par les cités de Lesbos. [...]
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