Découverte de l’épigraphie, gravure de la pierre, document épigraphique, inscription, épigraphie
Une inscription est d'abord un texte, public ou privé, écrit sur un support pour transmettre un message codé conformément aux usages d'une société.
L'épigraphie, quant à elle, peut se définir à la fois comme le fait de graver une inscription sur un support généralement en pierre ou en bronze, et comme la discipline qui étudie ces inscriptions.
Les textes épigraphiques ne sont pas forcément représentatifs de la société gréco-romaine, par exemple ils nous renseignent peu sur les catégories populaires → témoignage partiel sur histoire des sociétés anciennes.
[...] Deux inscriptions sont publiées à l'époque moderne. Toutefois, la constitution d'un véritable corpus des inscriptions grecques et latines date du XIXe siècle, et ce sont les Prussiens qui furent les 1er à proposer un corpus de ces inscriptions avec la publication entre 1827 et 1877 l'Académie de Berlin publia 4 Volumes du CIG (Corpus Inscriptionum Graecorum). En parallèle, + tardivement, à partir de 1863 publications des inscriptions latines, l'Académie de Berlin publie le CIL (Corpus Inscriptionum Latinarum). Cet écart de publication s'explique par le fait que les Prussiens sont + forts en Grec que en Latin, ils se passionnent pour la Grèce Antique. [...]
[...] que qui explique la raison d'être du décret. Puis la formule de résolution, et enfin l'annonce des décisions du dispositif. Dans certains cas, suite aux décisions, il peut y avoir un amendement qui apporte des précisions supplémentaires et qui commence généralement par la formule soit mais ou pour tout le reste La datation du document épigraphique Le problème de la datation se pose et il est d'autant plus complexe que l'on trouve rarement des pierres complètes (souvent brisées) et en outre ces pierres sont généralement trouvées hors de leur contexte d'origine. [...]
[...] En grec, on a également quelques indications par l'orthographe et par l'alphabet. On a une rupture brutale en 403 à Athènes avec l'imposition de l'usage de l'alphabet ionien et cette décision athénienne va être reconduite un peu partout, l'alphabet ionien va s'imposer dans le monde grec. Problème de la question des spécificités locales où chaque région à sa propre graphie, et surtout chaque graveur a son propre style. Et par comparaison entre des inscriptions bien datées, les épigraphistes arrivent à rattacher à un lapicide, et donc contribue aussi à dater le document. [...]
[...] Louis Robert (grand épigraphiste) a perfectionné les méthodes de l'épigraphie. De façon générale, la transcription d'un texte comporte des conventions qui doivent être impérativement respectées. La 1ère de ces conventions est de respecter la coupure des lignes. Autre signe important le développement d'une abréviation est indiquée entre parenthèse ; les lettres disparues de la pierre sont mises entre crochet dans la transcription du texte si l'épigraphiste sait quelle lettre il manque, si il se trouve dans l'incapacité de compléter la lacune mais qu'il sait le nombre de lettres manquantes, il met autant de point que de lettre dans les crochets. [...]
[...] La forme et la datation La forme Il faut savoir que l'épigraphie grecque se distingue de l'épigraphie latine, d'un point de vue formel, c'est-à-dire que les inscriptions grecques sont toujours explicites, il n'y a pas d'abréviation ; de façon générale les textes des inscriptions grecques ont un caractère plus littéraire que les textes des inscriptions latines qui ont un caractère beaucoup + technique. Les inscriptions grecques ont, généralement, un caractère politique et cela s'explique par la multitude des cités autonomes (autour de 1.000 cités autonomes dans le monde hellénistique). A l'inverse l'épigraphie latine comprend surtout des inscriptions destinées à honorer les dieux, l'empereur ou de l'évergétisme. Un décret grec comprend des éléments récurrents. [...]
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