Déclenchement de la guerre sociale, tribunat de Livius Drusus, Appien d'Alexandrie, Rome, populares, Livius Drusus
Le document est un récit historique d'Appien d'Alexandrie, un historien grec du IIe siècle qui deviendra romain. Il fréquente des empereurs comme Hadrien ou Marc Aurèle et a donc accès à leurs archives. Il écrit Histoire Romaine en 24 tomes, classés par zone géographique et étudie particulièrement les guerres civiles. Il appartient à l'élite de la société.
Livius Drusus est issu des Scipion et défend les populares. Le texte parle des réformes de Livius Drusus, tribun de la plèbe pendant ces réformes : il dispose donc d'immenses pouvoirs. Il veut donner la citoyenneté romaine à tous les peuples italiens et veut réformer les tribunaux. Pour essayer de réconcilier les deux élites romaines : sénateurs (élite politique) et chevaliers (élite économique). Ce texte raconte l'histoire d'un échec, et la mort de Livius Drusus débouche sur la guerre sociale, la guerre des alliés, Socii.
[...] Le déclenchement de la guerre sociale : le tribunat de Livius Drusus Le document est un récit historique d'Appien d'Alexandrie, un historien grec du IIe siècle qui deviendra romain. Il fréquente des empereurs comme Hadrien ou Marc Aurèle et a donc accès à leurs archives. Il écrit Histoire Romaine en 24 tomes, classés par zone géographique et étudie particulièrement les guerres civiles. Il appartient à l'élite de la société. Livius Drusus est issu des Scipion et défend les populares. Le texte parle des réformes de Livius Drusus, tribun de la plèbe pendant ces réformes : il dispose donc d'immenses pouvoirs. [...]
[...] Il va échouer en tant que consul puis en tant que tribun de plèbe. Cette volonté est bien motivée par un clientélisme : Fulvius Flaccus obtiendrait un immense électorat ( personnes) qui le reconnaitrait. Il s'agit de gagner la compétition aristocratique. L'échec de Fulvius Flaccus entraine la révolte de la cité de Frégelles : les romains matent la répression. En 122, Caius Gracchus propose à nouveau une loi du même type : il propose la citoyenneté romaine aux peuples qui avaient le droit latin et le droit latin aux peuples alliés. [...]
[...] De plus, à la guerre sociale débouche la guerre civile en Marius et Scylla (tous deux des grands généraux romains de la guerre sociale) ; c'est le début de la fin de la République. Les latins vont ainsi obtenir la citoyenneté romaine, et les romains, pour mettre fin à l'opposition entre romains et italiens, ils vont, par la Lex Julia (en 90) (qui accorde le droit de cité romaine aux peuples restés fidèles à Rome) et par la Lex Plautia Papiria : la citoyenneté est accordée à toute personne inscrite sur le registre du cens. [...]
[...] L'échec de Livius Drusus, le début de la guerre sociale I. Des précédents dans la réforme En 150, les peuples italiens sont dominés : ils ont été conquis et ont des statuts différenciés : ils ont une citoyenneté faible. Les romains vont donner la citoyenneté romaine à certains peuples, s'ils sont proches culturellement et géographiquement. D'autres peuples plus éloignés ont reçu le statut de droit latin : les peuples obtiennent les droits civils (droit de mariage, droit de commercer avec Rome, droit d'émigration à Rome) mais pas les droits politiques. [...]
[...] Les réformes La noblesse met ainsi Livius Drusus comme tribun de la plèbe. Celui-ci veut rendre aux sénateurs leurs anciens pouvoirs : les Gracchus avaient ainsi aux sénateurs toute activité commerciale. De plus, le pouvoir judiciaire du Sénat doit augmenter. La réforme judiciaire doit rapprocher sénateurs et chevaliers : ces deux ordres se déchirent à propos des tribunaux permanents mis en place en 149 avant JC pour juger les gouverneurs corrompus. Or, à l'origine, les juges de ces tribunaux sont des sénateurs, et ils acquittent systématiquement les gouverneurs, anciens sénateurs. [...]
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