Le cursus honorum, exposé d'histoire de 5 pages
La notion légale de cursus honorum, ordre hiérarchisé des magistratures électives permettant l'accès au Sénat, apparut à Rome en ?180. Jusqu'alors, un citoyen pouvait briguer n'importe quelle magistrature sans avoir rempli les autres.
A travers ce sujet, nous verrons donc en quoi le cursus honorum permet d'éviter la restauration d'un pouvoir personnel et de conserver un équilibre entre les différents pouvoirs.
Caractères généraux des magistratures
Les premières étapes du cursus honorum.
Les différentes magistratures du cursus honorum.
Les modifications du cursus honorum à l'avènement de l'Empire
[...] Les consuls président le Sénat, les comices curiates, les comices centuriates. Ils commandent les armées, et ils sont éponymes (les années portent leurs noms).Les consuls sont élus par les comices centuriates, ils ont le droit d'auspices majeurs, le droit d'imperium et bénéficient de 12 licteurs. Les modifications du cursus honorum à l'avènement de l'Empire Les trois grandes catégories de fonctions (questorienne, prétorienne et consulaire) sont normalement gérées après les magistratures correspondantes, mais l'empereur peut toujours nommer questorien, prétorien ou consulaire qui il veut, par adlectio. [...]
[...] Pour passer d'une charge à l'autre (le cursus honorum) il faut un intervalle d'au moins trois années. L'exercice des magistratures est gratuit, mais les magistrats perçoivent des indemnités. Ce fait réserve l'action politique aux membres des familles riches de Rome. Les magistratures sont toujours collégiales (sauf pour le dictateur et son maître de la cavalerie). les magistrats ont égalité de pouvoir et peuvent casser les décisions de leurs autres collègues annuels (c'est le droit d'intercessio). Les magistrats sont responsables de leur action politique. [...]
[...] Les édiles curules étaient élus par les comices tributes, mais les édiles plébéiens par les conciles plébéiens, de plus ils bénéficiaient de l'inviolabilité La préture Il y avait 2 préteurs en sous Sylla et 16 sous César. Le préteur pérégrin était compétent pour les litiges entre un citoyen et un étranger tandis que le préteur urbain s'occupait de ceux entre deux citoyens, de plus il remplaçait temporairement un consul absent. L'âge minimum était de 34 ans avant les Gracques puis de quarante ans. Les préteurs étaient élus par les comices centuriates. [...]
[...] Cela équivaut à leur permettre de s'engager dans le cursus honorum et notamment à se présenter, le moment venu, à la questure. En 262, l'édit de Gallien exclut l'ordre sénatorial des commandements militaires, ce qui rend la carrière sénatoriale purement civile. Ils ne peuvent plus être légats propréteurs des provinces impériales : en effet, dans les provinces impériales prétoriennes, il n'y avait qu'une seule légion, le légat sénatorial était donc à sa tête; en revanche, dans les provinces impériales consulaires, il y avait plusieurs légions, et le légat sénatorial ne les dirigeait pas. [...]
[...] A travers ce sujet, nous verrons donc en quoi le cursus honorum permet d'éviter la restauration d'un pouvoir personnel et de conserver un équilibre entre les différents pouvoirs. Caractères généraux des magistratures Les magistrats sont élus pour un an par les comices tributes (pour les questeurs et les édiles curules) ou par les comices centuriates pour les préteurs, les consuls et les censeurs) ou les conciles plébéiens (pour les tribuns de la plèbe et les édiles plébéiens). Les magistratures sont ouvertes à tous les citoyens à partir de la fin du IVe siècle av JC. [...]
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