Depuis la fin du IIIe siècle, trop vaste, l'Empire ne peut résister à de multiples forces divergentes. Ce siècle avait marqué la lente décadence du Principat, avec une armée court-circuitant peu à peu l'ensemble des institutions républicaines : le Bas-Empire n'est est que la malheureuse continuité. Les invasions barbares insufflent un climat d'insécurité préjudiciable au bon ordre de l'Empire : ce dernier est alité, en proie à un mal endémique. L'absence de cohésion de l'Empire apparaît au grand jour : entre l'Occident, latin, et l'Orient, grec ou hellénisé, il n'y a pas d'unité. Territorialement limité par le partage, le pouvoir impérial s'est renforcé : il se veut totalitaire et autoritaire. L'administration de l'Empire est dominée par l'empereur qui décide de tout : la centralisation bureautique est renforcée.
Ainsi, Dioclétien est le premier empereur de cette période appelée le Bas-Empire. Il s'empare du pouvoir par la force, et ses soldats le proclament empereur en 284. Dans ce contexte de troubles internes et externes, il va mettre en place un nouveau système de gouvernement, marquant une évolution notoire du pouvoir impérial.
[...] Théodose marquera un éphémère restauration de l'Empire. En 380, il promulgue l'édit de Thessalonique, grâce auquel la religion chrétienne devient la religion d'État et le paganisme est interdit. Le christianisme s'institutionnalise, au point que la puissance de l'Église devient supérieure à celle de l'Empereur : Ambroise, évêque de Milan, déclarera même que le pouvoir impérial doit s'incliner devant le pouvoir divin. Le charisme et l'autorité de ces empereurs, avant ce glissement vers une Église toute puissante, a pour conséquence que bon nombre d'organes administratifs sont vidés de leurs compétences effectives et les institutions s'avèrent sclérosées et impuissantes. [...]
[...] Contexte historique général du Bas-Empire romain Le contexte politique Depuis la fin du IIIe siècle, trop vaste, l'Empire ne peut résister à de multiples forces divergentes. Ce siècle avait marqué la lente décadence du Principat, avec une armée court-circuitant peu à peu l'ensemble des institutions républicaines : le Bas-Empire n'est que la malheureuse continuité. Les invasions barbares insufflent un climat d'insécurité préjudiciable au bon ordre de l'Empire : ce dernier est alité, en proie à un mal endémique. L'absence de cohésion de l'Empire apparaît au grand jour : entre l'Occident, latin, et l'Orient, grec ou hellénisé, il n'y a pas d'unité. [...]
[...] édit du maximum). De plus, l'intervention de l'Etat se fait de plus en plus forte, dirigiste : il procède d'abord à une stricte réglementation des prix et des échanges afin d'améliorer la production et les échanges extérieurs sont soumis à des restrictions. L'Orient, commercial et urbain, grâce à sa puissance économique, parvient toutefois à s'opposer à cette politique autoritaire. Le contexte social Pour mieux contrôler les professions vitales, l'Etat les organise en corporations et l'hérédité de la profession est imposée. [...]
[...] D'autres encore vont tenter de défendre la citoyenneté romaine, qui passe par le culte de l'empereur, véritable dieu à part entière dans le contexte polythéiste, ce sera le cas de Septime Sévère et de Marc-Aurèle. Cette crise multiforme dans laquelle est en train de glisser le Bas-Empire est due selon les empereurs à la religion monothéiste, il faut donc les persécuter. Le dernier empereur qui va s'attaquer de façon virulente aux chrétiens, c'est Dioclétien. Il arrive dans une période troublée où il faut défendre l'empire, il va donc s'attaquer à eux car ils refusent de combattre. [...]
[...] La situation s'améliore, mais pas totalement, si bien que l'on a recourt à un autre système, celui de la tétrarchie. Maximilien devient Auguste à son tour, aux côtés de Dioclétien, et chacun d'entre eux s'adjoint un César, respectivement Constance Chlore et Galère. L'évolution quant à la dévolution du pouvoir est d'ailleurs prégnante par rapport à la période précédente, notamment en ce qui concerne la norme traditionnelle avec pour désignateur le Sénat, maintenant obsolète : le choix revient à présent à l'Auguste. [...]
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