La société romaine sort profondément transformée par ses conquêtes. Deux modifications majeures peuvent être observées : l'afflux de richesse provoque des mutations sociales importantes et il y a u important changement culturel consécutif à la conquête du monde gréco-oriental. À partir du IIe siècle av. J.-C., la classe dirigeante se scinde en deux groupes sociaux distincts :
- le premier groupe se consacre exclusivement au gouvernement de l'Etat et forme la noblesse sénatoriale
- le second groupe se consacre exclusivement aux affaires commerciales : les chevaliers.
Il résulte des témoignages de l'époque que le résultat essentiel de la conquête est d'avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres et d'avoir laminé les classes moyennes tant rurales qu'urbaines.
[...] Il est évident que ce qui a fait la force de Rome, c'est son caractère ouvert sur d'autres cultures et sa capacité à se transformer et à assimiler des cultures très différentes. L'empire romain devient aussi un empire gréco-romain-chrétien. Bibliographie Rome et la conquête du monde méditerranéen, 264-27 av. J.-C, tome 1 : La Stucture de l'Italie romaine, 10e édition - Broché juillet 2001) de Claude Nicolet La conquête romaine - Relié juin 1995) de A. [...]
[...] Pour les épicuriens, les dieux existent mais ils se désintéressent des choses humaines, ce qui doit inciter les hommes à ne compter que sur eux- mêmes et à se consacrer à leur épanouissement personnel. Cette philosophie est doublement dangereuse pour les sénateurs romains : elle remet en cause la religion romaine traditionnelle et elle incite à ne pas intervenir dans la vie de la communauté. C'est pourquoi l'épicurisme connu moins de succès que le stoïcisme. Cela explique que la vision déformée de l'épicurisme. Bilan On peut dire que suite aux conquêtes, l'ancienne civilisation romaine s'est profondément transformée en une nouvelle civilisation gréco-romaine, ce qu'elle va rester jusqu'à la fin de son histoire. [...]
[...] Suite aux conquêtes, la philosophie grecque s'introduit peu à peu à Rome où elle est enseignée dans les salons de la nobilitas puis plus tard sur la place publique. Plus spécialement philosophies d'origine grecque se diffusent à Rome : - Le stoïcisme : pour eux, le monde est soumis à des lois rationnelles qui échappent à l'homme, et ce dernier doit accepter ce qu'il ne peut empêcher en se rendant indifférent aux circonstances extérieures. La maxime célèbre de cette philosophie est supporte et abstiens-toi. [...]
[...] L'Etat n'est pas le seul à s'enrichir, les généraux et les soldats ont pu rafler des butins énormes. La conquête permet aussi l'expansion de l'ager publicus et la constitution de grands domaines latifundiaires (grand domaine agricole où l'on pratique une agriculture intensive en employant des esclaves). La multiplication des esclaves : le droit de la guerre de l'antiquité permet au vainqueur d'exterminer le vaincu ou le réduire en esclavage. Rome n'extermine les vaincus que lorsqu'un allié de la cité à trahi. [...]
[...] Dés les origines, les romains ont été en contact avec les grecs. Mais à partir de à la suite de la conquête de l'orient, la civilisation grecque fait l'objet d'un engouement systématique à Rome. l'afflux de richesses à Rome Les conquêtes permettent un prodigieux afflux de richesses vers Rome. On pourrait dire que les romains ne savent pas quoi faire de leurs richesses à partir du 2e siècle av JC. Ex : l'Etat romain perçoit tant d'argent comme indemnités de guerre (tribu) que les citoyens romains ne paient plus d'impôt direct à partir de -167 date de la victoire de Rome contre la Macédoine. [...]
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