Fiche de révision pour le CAPES.
-La femme dans la cité
-Les représentations de la femme chez les Grecs
-La femme grecque et l'amour
[...] On imagine aisément les nombreuses contestations que ces pratiques ont pu provoquer. C'est à elles et aux procès auxquels elles ont donné lieu que nous devons notre connaissance du système dotal athénien. Mais un fait demeure évident : la femme n'était pas propriétaire de sa dot et ne pouvait en disposer librement, ce qui, si l'on en croit le témoignage d'Aristote, n'était pas le cas à Sparte. A Gortyne, la dot représentait la part de l'héritage qui revenait à la fille, elle en avait donc la pleine propriété. [...]
[...] Mineures donc, marginales, exclues de ce club d'hommes qu'est la cité, à laquelle elles ne participent à la vie que par le biais des manifestations religieuses. Les représentations de la femme chez les Grecs A travers la littérature grecque que dire quant à la condition de la femme grecque et à la manière dont cette condition était perçue par les Grecs eux- mêmes ? Une première évidence. S'impose aussitôt : le monde grec antique est d'abord un monde d'hommes, et la vie publique du Grec s'ordonne entre deux pôles, la guerre et la politique. [...]
[...] Si le divorce était acquis par consentement mutuel, la dot retournait naturellement au père ou au tuteur de la femme, et pouvait servir à la doter pour un second mariage Il en allait de même si le mari mourait avant sa femme, et si celle-ci était encore assez jeune pour procréer, donc remariable. Si elle avait des enfants et demeurait dans la maison de son mari, la dot demeurait acquise aux enfants. Mais il pouvait aussi y avoir rupture unilatérale, ce qui pouvait être source de conflits. La plupart du temps, la décision de rompre une union venait du mari. Dans ce cas, il renvoyait la femme et la dot à son beau-père, à charge pour celui-ci de remarier sa fille. [...]
[...] La courtisane était plus libre de ses mouvements que la femme d'Ischomaque. Et surtout, parce que la cité était un club d'hommes, parce que aussi et surtout elle était d'abord une communauté politique, ces différences de statut pour essentielles qu'elles fussent se diluaient dans une commune exclusion. Seul demeurait en faveur de la citoyenne le fait qu'en assurant la reproduction de la communauté civique, elle lui était indispensable. La femme spartiate A la différence de toutes les autres femmes grecques, elles vivaient à l'extérieur, s'entraînaient à la course et à la lutte, rivalisaient sur ce point avec les hommes, et présentaient de ce fait les mêmes caractéristiques qu'eux : la vigueur physique, le teint hâlé des sportives qu'elles étaient. [...]
[...] Au sein de l'oikos de l'unité familiale, sa fonction consistait à assurer la transmission du patrimoine par la procréation d'enfants légitimes, et sa conservation par une bonne gestion des affaires domestiques: filer la laine, préparer les repas, accueillir les hôtes, donner du travail aux servantes. Mais d'un bout à l'autre de l'échelle sociale, d'une extrémité du monde grec à l'autre, et pendant cinq siècles, c'est aux mêmes tâches que la femme est vouée, aux tâches domestiques de l'intérieur, de l'oikos. En revanche, dans la cité qui achève de se structurer dans le courant du VIe siècle, elle n'a qu'un rôle passif. [...]
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