Dissertation portant sur le système du Colonat, sous l'Empire Romain. Apparu en Egypte il est une forme primitive de servage, entre esclave et homme libre. Le statut du colon, ses origines ainsi que sa place dans la société de l'époque. L'évolution durant la fin de l'Empire Romain et ses équivalents en Méditerranée.
[...] Ce sont des individu qui vendaient leurs corps donc leur moyen de travail, aux plus puissants, donc aux plus riches. Plus tard, au cour du Moyen-Age, la fusion entre le Colon et le simple paysan donna naissance à un nouveau statut; celui du Serf, assez proche des caractéristiques de l'esclave. Jusqu'en 2006, une forme dérivée du colonat existait encore dans l'Outre- Mer français et notamment à La Réunion. Le Colonat dit partiaire était une forme d'exploitation agricole proche du métayage. [...]
[...] C'est en 332 que l'Empereur Constantin rédige une constitution reconnaissant et réglementant le colonat en en faisant une institution a part entière. Les Colons seront définitivement fixés sur les terres en 393. Le Colonat s'est développé dans l'Empire Romain au cours du Bas-Empire (284- 585). Son statut évoluera au fur et à mesure d'une condition fiscale (basée sur les Impôts payés par les propriétaires, en fonction du nombres de Colons présents, du nombres de parcelles et d'hectares cultivés: la Jugatio et la Capitatio), vers une condition sociale héréditaire. [...]
[...] De part le monde, le Colonat a connu des dérives d'exploitation jusqu'à peu de temps, mais dans l'Antiquité déjà, des Colons venant d'autres puissances politiques et économiques, existaient. Les équivalents méditerranéens: Outre Rome, des Colons ont étaient recensés à Athènes, l'autre grande puissance de l'Antiquité. Les Colons grecs sont en fait des Colons partiaires. Ne pouvant rembourser l'argent emprunté ces hommes sont tombés en demi-servitude. Ils sont définis comme libres, mais ils sont rattachés à la terre qu'ils doivent cultiver, celle-ci étant la propriété du créancier auprès duquel ils avaient jadis empruntés. Cependant, le Colons percevaient l'équivalent de 1/6e des récoltes. [...]
[...] Le Colon pouvait enfin accéder aux tribunaux, sauf vis-à-vis de son maître excepté les cas exceptionnels tels que les crimes de toutes sortes sur sa personne. Cependant, le Colon ne pouvait pas quitter ou s'enfuir de la terre à laquelle il était rattaché sous peine de poursuite de la part de son maître. Celui-ci avait également un droit de correction sur le Colon. Le Colon était soumis à de nombreuses corvées fixes. Il ne pouvait par ailleurs se vendre à un autre propriétaire, sans l'accord préalable de son maître. [...]
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