Classes d'âges, Grèce antique, Athènes, citoyenneté, jeunes filles, jeunes gens, Koré, Kouros
L'apprentissage technique des jeunes filles par leur mère se fait dès 7 ans au sein
de l'oikos. On retrouve la cuisine, le ménage, le tissage et le filage. Ce sont des
activités considérées comme féminines et valorisées. Elles vont aussi apprendre le
chant et la danse. Le seul moyen pour les femmes d'avoir un rôle dans la cité doit
passer par le religieux, dans les grandes fêtes de la cité.
[...] Les Pyanopsies auraient été fondées par Thésée, qui à son départ pour la Crête aurait fait un vœu à Apollon. Avant de partir, il avait fait ce vœu de créer un rituel en l'honneur d'Apollon en cas de succès de son entreprise. On y consommait une bouillie de fèves et on transportait un rameau de suppliants (rameau porté sur l'autel d'un dieu pour le supplier) dans le sanctuaire. La bouillie aurait été ce qu'auraient mangé les jeunes gens en revenant de Crête. [...]
[...] Il est question de rendre hommage à Artémis par le monde de la petite enfance. Selon Plutarque, à Sparte les jeunes filles suivaient le même entrainement que les jeunes garçon, entre 7 et 20 ans, pratiquait la course, le chant, la danse. On voulait que la femme se prépare à accoucher d'un enfant robuste, car pour que l'enfant soit fort la mère doit l'être aussi. Il y a donc à Sparte une éducation mixte, les garçon devenir des hoplites et des bons soldats, les filles devant être de bonnes mères robustes pour procréer des enfants biens nés. [...]
[...] Une jeune fille athénienne peut être arrhéphore: logée sur l'Acropole près du temple d'Athéna Polias, l'arrhéphore tissait la tunique qu'elle porte pour les grandes panathénées. Une fête au cours de laquelle on apportait à la statut de bois d'Athéna, située sur l'acropole, un peplus (une tunique). Quand elles tissent le peplus d'Athéna, on les appel les ergastines. Les jeunes filles peuvent également être une alétrides; on les choisit pour broyer les grains pour Athéna Polis; qui serviront à fabriquer les galettes pour les fêtes. [...]
[...] Tout les ans, les jeunes garçon de 16 ans accompagnaient leur père lors du banquet. Même si ils n'y participaient pas, c'est une première étape de la citoyenneté, à savoir le partage de la viande sacrificielle. L'éphèbie est pour un garçon la période de transition entre le statut d'enfant et celui d'adulte. Lors de cette fête, les adolescents sacrifient leurs cheveux à Artémis. L'éphébie existait dès le Ve siècle mais n'était pas obligatoire. Elle le devient à partir de 338 avec la réforme de Lycurgue et est pris en charge par la cité. [...]
[...] Ils devaient alors se débrouiller tout seul: vivre de vols, ne sortir que la nuit. Ils avaient droit de tuer les hilotes (population autochtone de Laconie et de Messénie asservie aux Spartes) s'ils en croisaient; cela faisait partie du rite de la cryptie. ! III/ Koré et Kouros: ! L'idéal du jeune garçon est celui du kouros et celle de la koré pour les filles. Les entrainements sportifs sont là pour forger le corps des jeunes filles et des jeunes garçons. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture