Civilisation romaine, empire, prospérité économique, classes sociales, poste impériale
Le rôle des Empereurs a été considérable et bienfaisant : possesseurs d'immenses domaines dans toutes les provinces, ils étaient les plus grands propriétaires fonciers de l'Empire; chargés du ravitaillement de Rome et des armées disséminées aux frontières, ils animaient le commerce. Par l'émission d'une monnaie abondante et saine, par le développement des voies romaines, par le perfectionnement de la poste impériale ils ont favorisé les échanges.
[...] Des relations commerciales s'établissent non plus seulement entre les provinces et l'Italie mais aussi de province à province. Enfin le commerce ne se limite pas aux frontières de l'Empire et s'étend jusqu'au Soudan et a l'Extrême-Orient. C'est ce qui explique la prospérité du port d'Alexandrie et des villes- étapes sur les grandes routes caravanieres, Doura-Europos sur I'Euphrate, Palmyre au contact du désert de Syrie et Antioche, où vient aboutir ce trafic par voie terrestre La civiliation romaine sous l'empire - 2. [...]
[...] La civiliation romaine sous l'empire - 1. La prospérité économique. Les conditions. Pour le monde romain, les deux premiers siècles de l'Empire furent une époque de grande prospérité économique grâce à plusieurs circonstances favorables : La "paix romaine" a permis aux provinces de travailler en sécurité à l'abri des limes. Aussi partout, sauf en Italie, la population s'est accrue. Les provinces, délivrées des publicains, ont bénéficié d'une bonne administration. Les gouverneurs, contrôlés par le Sénat dans les provinces sénatoriales et par I'Empereur dans les provinces impériales, s'intéressaient au développement du pays qui leur était confié. [...]
[...] Sur les nombreux domaines de l”Empereur gérés par des fonctionnaires appelés procurateurs, les paysans sont soumis à la corvée et attachés a la terre ; ils préfigurent déjà les colons du Bas-Empire. Ces campagnards ont souvent un sort très dur, ils jalousent les gens des villes. La romanisation ne les atteint guère; les paysans gaulois continuent d'utiliser la langue celtique tandis que les citadins parlent latin. Les esclaves sont toujours au bas de l'échelle sociale; mais leur nombre à tendance à diminuer et leur sort s'améliore. [...]
[...] Ils forment la grande masse de la population. Artisans, ouvriers, employés, petits commerçants des villes, ils se groupent volontiers en associations appelées collèges; Ils s'y retrouvent entre gens d'une même profession, ou entre fidèles d'une même divinité, ou entre originaires d'une même province. Un des buts les plus fréquents de l'association est d'assurer à ses membres une sépulture décente. Les collèges de petites gens (collegia tenuiorum) admettaient des esclaves à coté des hommes libres. Les Chrétiens ont utilisé ce mode de groupement. [...]
[...] Les résultats Si en dépit des efforts d'Auguste l'agriculture décline en Italie et dans les îles voisines, partout ailleurs elle s'est développée, notamment en Gaule, en Espagne et en Afrique. Les provinces continuent à approvisionner Rome et l'Italie (par les ports de Pouzzoles et d'Ostie) en denrées alimentaires et en produits de luxe. Mais ce n'est plus leur unique fonction; elles vivent pour elles-mêmeset développent leurs industries. Les ateliers des grandes villes de l'Orient (Alexandrie-Antioche) ont retrouvé et même accru leur ancienne activité interrompue par les guerres civiles. [...]
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