Les Royaumes se forment partout dans le monde antique. Un Royaume s'établit de façon variable d'un endroit à l'autre, mais ce qui caractérise généralement les Royaumes, c'est qu'ils résultent d'un processus d'unification d'un territoire jusque-là divisé et d'un peuple jusque-là morcelé. Trois exemples nous le prouvent : l'Egypte, Babylone et Israël.
Extrait : "La formation du Royaume égyptien s'est effectuée en trois phases. Dans un premier temps, avant l'an 3000 av. J.-C., l'Égypte était divisée en une série de territoires indépendants. Ils s'avèrent d'une étonnante stabilité, on parle de “Nomes”. On en compte une quarantaine, chacune soumise à une autorité particulière. Les princes sont représentés par un symbole matériel, un “Totem”, que l'on retrouvera par la suite avec les Pharaons lorsque l'unité sera faite."
[...] Les inscriptions témoignent aussi de la nature divine du Pharaon, car son nom est inscrit dans un cercle qui représente le disque solaire. Enfin, après la mort du Pharaon, sa dépouille bénéficie d'un traitement spécial. Ils ont le privilège d'être inhumés, après l'embaumement, dans un monument spécial : les échelles du ciel, les Pyramides. On pensait que le Pharaon continuait sa vie dans l'au-delà après la mort, ainsi il pouvait communiquer avec le ciel grâce aux Pyramides. * La Mésopotamie On observe ici une séparation plus nette entre le Roi et le divin. [...]
[...] Ces villes sont chacune placées sous l'autorité d'un Prince particulier, rivaux politiques. Par-delà cette concurrence, c'est la communauté des Dieux et de certains sanctuaires qui leur donnent un point commun, celui de la Religion. Des tentatives d'unification ont lieu, sans succès. Puis, au début du deuxième millénaire, une idée durable d'un territoire mésopotamien émerge, dominée par la ville de Babylone. Une puissance politique suffisante se développe ainsi à Babylone pour pouvoir fonder ce qu'on appellera l'Ancien Empire babylonien, dont le Roi le plus célèbre sera Hammourabi. [...]
[...] La cérémonie prend des formes diverses selon époques et les pays : en Égypte, on le couronne en présence du peuple. Le Roi reçoit trois coiffures sur la tête : la blanche de la Basse Égypte, la rouge de la haute Égypte et enfin la double couronne du double Égypte dont il représente l'unité. Il reçoit ensuite les autres attributs, et enfin le Pharaon se lève, ce qui symbolise le lever du soleil, et le peuple entier se prosterne devant lui. Les vestiges utiles de cette coutume est la révérence. [...]
[...] Les caractères généraux des Royaumes antiques I. Formation des Royaumes antiques Les Royaumes se forment partout dans le monde antique. Un Royaume s'établit de façon variable d'un endroit à l'autre, mais ce qui caractérise généralement les Royaumes, c'est qu'ils résultent d'un processus d'unification d'un territoire jusque-là divisé et d'un peuple jusque-là morcelé. Trois exemples nous le prouvent. * L'Égypte La formation du Royaume égyptien s'est effectuée en trois phases. Dans un premier temps, avant l'an 3000 av. J.-C., l'Égypte était divisée en une série de territoires indépendants. [...]
[...] Les deux derniers régneront chacun quarante ans. Ils réalisent véritablement l'unité politique nécessaire à l'installation du royaume. II. Le fondement du pouvoir du Roi Tous les régimes monarchiques primitifs sont de droit divin, l'autorité du Roi repose sur une relation de nature variable avec la divinité. Le pouvoir du Roi est considéré comme participant de la divinité, et donc de nature sacrée. Mais cette participation peut présenter diverses formes. * L'Égypte En Égypte, le Pharaon est considéré pendant près de trois mille ans comme un Dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture