Caius Sallustus Crispus, mieux connu le nom de Salluste, est un historien romain ayant vécu pendant le Ier siècle avant Jésus-Christ. Il naquit dans la cité romaine d'Amiternum (Amiterne) située en Sabine et plus précisément au nord-est de Rome, au pied de l'Apennin, en 86 avant J-C. Les renseignements biographiques concernant sa jeunesse sont quasiment inexistants, mis à part que l'on a juste connaissance d'une « jeunesse dorée » à Rome…
Issu d'une famille plébéienne, il fut avant d'être le grand historien auquel nous nous intéressons pour ses œuvres, un politicien pas toujours très honnête ainsi qu'un militaire pouvant parfois être sans scrupule.
[...] Néanmoins on connait la période dont Salluste s'est intéressé, c'est-à-dire les événements qui ont eu lieu à partir de la mort de Sylla en 78 av. J.-C. jusqu'à la victoire de Pompée en 67 av. J.-C., jadis son ennemi. Charles de Brosse, compte de Tournay, passionné par l'historien romain, tenta de reconstituer l'œuvre et fit pour cela plusieurs voyages en Italie. Deux lettres lui furent attribuées pendant l'Antiquité, mais l'authenticité est sérieusement discutée, voire réfutée. Les deux lettres en question sont l'Epistolae de Republica ordinanda (Lettre sur l'organisation de la République) et Declamatio in Ciceronem s'attaquant à Cicéron, ennemi de Salluste. [...]
[...] Dès lors, Salluste franchit un nouveau cap dans cette partie de sa vie assez houleuse. Effectivement, suite à ses faits positifs, Salluste est nommé à la tête de la Numidie en tant que gouverneur de cette toute nouvelle province romaine en Afrique riche en ressources naturelles. Il en profita abusivement en rapportant vers Rome d'immenses richesses, fruits de ses rapines. Les Africains tentèrent un procès pour attaquer Salluste qui se livrait selon eux à un véritable pillage de leurs richesses naturelles, mais avec l'intervention de César comme protecteur, il ne fut jamais inquiété et put aisément jouir de ces richesses ramenées d'Afrique en se faisant notamment construire un très beau palais. [...]
[...] Toutefois un reproche peut-être adressé à Salluste, sur un point en relation avec sa période politicienne douteuse, à savoir son manque cruel d'impartialité à cause de sa prise de position dans les luttes intestines romaines notamment durant lesquelles il affronta Cicéron, néanmoins il serait tout à fait illusoire de réduire les œuvres de Salluste à de vulgaires pamphlets politiques ! À cette impartialité relative et à ce souci de vérité historique que Salluste s'efforça de conserver, celui-ci a rajouté un petit plus à savoir une touche de vie. Ses écrits ne sont pas de la narration pure, mais sont tracés avec un art subtil mêlant l'écho de ses passions politiques. [...]
[...] On ne connait pas avec précision la date de la rédaction de cet ouvrage. Le second ouvrage, Guerre de Jugurtha, développe le même point de vue sur des faits complètement différents, à savoir l'opération que Rome mena entre 111 et 105 av. J.-C. contre un certain roi numide nommé Jugurtha. Le choix de Salluste pour cet événement n'est pas anodin, puisque malgré qu'il ne fut pas contemporain des faits, il a gouverné la région dont il est question comme nous l'avons vu dans la partie précédente et connait donc le décor en quelque sorte Il a mis en écriture les batailles militaires, mais contrairement à ce que l'on peut penser, ce n'est pas le feu de l'action qui l'attire le plus dans son écriture, mais bien la politique ! [...]
[...] Une biographie de Caius Sallustus Crispus Caius Sallustus Crispus, mieux connu le nom de Salluste, est un historien romain ayant vécu pendant le Ier siècle avant Jésus-Christ. Il naquit dans la cité romaine d'Amiternum (Amiterne) située en Sabine et plus précisément au nord-est de Rome, au pied de l'Apennin, en 86 avant J-C. Les renseignements biographiques concernant sa jeunesse sont quasiment inexistants, mis à part que l'on a juste connaissance d'une jeunesse dorée à Rome Issu d'une famille plébéienne, il fut avant d'être le grand historien auquel nous nous intéressons pour ses œuvres, un politicien pas toujours très honnête ainsi qu'un militaire pouvant parfois être sans scrupule. [...]
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