L'autre Empire, les Parthes, Rome, Mésopotamie, Alexandre le Grand
A l'époque de Trajan, et déjà depuis le Principat, l'Empire Parthe est reconnu comme la puissance rivale de Rome. Cet Empire commence à se développer à partir de l'écroulement de l'Empire d'Alexandre le Grand, avec l'Empire séleucide, qui occupe une grande partie asiatique de l'Empire d'Alexandre le Grand.
Une tribu iranienne profite des difficultés dynastiques et militaires des séleucides pour faire une sécession avec Arsace Ier. En -247 il est seigneur de la tribu scyuthique des Parni, et fait sécession avec l'Empire séleucide. Son territoire n'est ni étendu, ni riche ; et la tribu qui prend le nom de Parthe utilise cette zone stratégique pour le contrôle du commerce entre la Méditerranée et l'Asie ; comme une sorte de tremplin pour de futures conquêtes.
[...] En -247 il est seigneur de la tribu scyuthique des Parni, et fait sécession avec l'Empire séleucide. Son territoire n'est ni étendu, ni riche ; et la tribu qui prend le nom de Parthe utilise cette zone stratégique pour le contrôle du commerce entre la Méditerranée et l'Asie ; comme une sorte de tremplin pour de futures conquêtes. La réaction séleucide En -212, Antiochos III entreprend une expédition de longue durée pour reprendre le contrôle et réaffirmer l'autorité séleucide en Orient. [...]
[...] Vers -111 Mithridate II s'octroie le titre de des rois' ; son Empire Parthe s'étend de la Haute Mésopotamie à l'Asie centrale ; il va jusqu'à l'Euphrate et créé un équilibre au Proche-Orient. L'armée parthe Les cataphractes Les Romains sous-estimaient la puissance militaire de leurs adversaires ; mais ils avaient déjà pu constater leur force militaire. En -190 ; les Romains avaient battus l'armée d'Antiochos III qui alignait aussi des unités de cataphractes : cavalerie lourde iranienne caractérisée par une cuirasse qui recouvrait tout le cavalier et le cheval ; et qui s'armait d'une cataphracte, grande lance. Les archers légers Les Parthes étaient reconnus comme des porteurs de flèches puissants. [...]
[...] L'arc composite se développe, et contribue à la victoire des soldats parthes. Les archers à cheval excellaient dans une technique encore connue aujourd'hui sous le nom de ‘flèche du parthe' : stimuler la fuite, se retourner et frapper l'adversaire. L'ordre de bataille Selon les Romains, le point faible des Parthes est le climat. Chez les Romains il y avait surtout des légionnaires ; alors que les Parthes avaient surtout des cavaliers. La rencontre avec Rome Les premiers contacts Environ en la situation politique est encore paisible. [...]
[...] Les sources (Dion Cassius et Plutarque) ne s'accordent pas vraiment sur cette bataille. Crassus n'est pas tué dans le combat ; les Romains se retirent ; les Parthes s'installent dans les camps romains. Crassus essaye de s'enfuir, mais Suréna le rattrape, et meurt. Les Parthes font des prisonniers, et prennent les Aigles romaine : perte de l'identité sacrale de l'armée romaine ; développement de l'esprit de revanche des Romains. [...]
[...] Crassus a pour objectif d'englober la Mésopotamie jusqu'à Babylone ; pour enlever aux Parthes les régions qu'ils ont arrachés aux Séleucides. Au printemps Crassus opère sa jonction avec le roi d'Arménie : Artawazd ; il passe par la Haute Mésopotamie pour rejoindre Babylone, avec l'aide et les conseils des Arabes. Le désastre de Carrhes Le général parthe Suréna nous raconte la première grande bataille entre Rome et les Parthes : le désastre de Carrhes qui se termine par la défaite cuisante des Romains. Le 9 juin -53 bataille lancée, Romains pris au dépourvu. [...]
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