Aulularia, marmite qu'à moitié pleine, Plaute, odéon de Rome, pièce de théâtre
Les fans de Plaute s'étaient donné le mot : il y avait foule en ce deuxième jour avant les Ides d'avril, à l'odéon de Rome pour la première de l'Aulularia.
Titus Maccius Plautus lui même, auréolé par le succès de sa pièce précédente,
Amphitryon, siégeait en haut des gradins de la cavea au galbe parfait. Les spectateurs avaient été enthousiasmés par sa production précédente dans
laquelle Jupiter, à la faveur d'une métamorphose et tandis qu'Amphitryon
faisait la guerre, avait usurpé les droits d'époux auprès d'Alcmène.
Le brouhaha et les discussions passionnées traduisaient l'excitation du public
qui était avide de découvrir dès cette première, l'intrigue de la toute dernière pièce de Plaute.
L'Aulularia va prendre tout ce public à contre pied avec un drame conçu de manière hardie. En effet l'auteur a créé cette pièce sans les accessoires habituels d'une intrigue amoureuse. C'est ici une marmite, qui avec son propriétaire Euclion, va occuper constamment la scène.
[...] L'arrière grand-père d'Euclion avait enterré une marmite pleine d'or dans la cheminée, au centre du foyer pour la protéger d'éventuels voleurs. Cet aïeul, très avare et refermé sur lui même, ne se soucia pas de sa descendance et emporta avec lui son secret dans sa tombe. Deux générations plus tard, Euclion vit misérablement avec sa fille Phédra et une servante. Euclion a le même caractère que son grand-père et son père, mais Phédra qui a été violée par un jeune homme de bonne famille, est bien différente: elle honore chaque jour les dieux domestiques. [...]
[...] L'Aulularia va prendre tout ce public à contre pied avec un drame conçu de manière hardie. En effet l'auteur a créé cette pièce sans les accessoires habituels d'une intrigue amoureuse. C'est ici une marmite, qui avec son propriétaire Euclion, va occuper constamment la scène. L'arrière grand-père d'Euclion avait enterré une marmite pleine d'or dans la cheminée, au centre du foyer pour la protéger d'éventuels voleurs. Cet aïeul, très avare et refermé sur lui même, ne se soucia pas de sa descendance et emporta avec lui son secret dans sa tombe. [...]
[...] Cette lourdeur de l'interprétation est de plus épaissie par une musique carrément insupportable non pas en elle même mais parce que sans rapport avec les situations. De plus les masques ne font preuve d'aucune créativité, qu'ils sont loin les masques terrifiants ou hilarants d'Amphitryon. Et le décor pauvre ne vient pas rehausser l'ensemble: le seul mur en pierre en arrière plan de la scaena ne suffit pas à projeter le spectateur dans le cadre voulu par Plaute. Ce décalage va jusqu'à créer un malaise comme lorsque Euclion montre sa marmite enterrée sous la cheminée alors que tout foyer est absent du cadre. [...]
[...] Aucun sifflet toutefois ne retentit. Il ne restera dans la mémoire des spectateurs qu'une sensation de divertissement mais pas le sentiment d'avoir assisté à un spectacle inoubliable. Plaute a bien survécu à Amphitryon et fait maintenant partie des meubles du théâtre romain, mais son écriture ne suffit pas à en faire une valeur sûre, pas plus sûre que le simple plaisir apporté par verre de bon vin. Mélie Souilletus-Desertus “Aulularia”, comédie en V actes de Titus Maccius Plautus. Mise en scène Petrus Dimitrius. [...]
[...] Quels éclats de rire dans auprès d'Alcmène. Les fans de Plaute s'étaient Le brouhaha et les discussions passionnées traduisaient l'excitation du public qui était avide de découvrir dès cette première, l'intrigue de la toute dernière pièce de Plaute. L'Aulularia va prendre tout ce public à contre pied avec un drame conçu de manière hardie. En effet l'auteur a créé cette pièce sans les accessoires habituels d'une intrigue amoureuse. C'est ici une marmite, qui avec son propriétaire Euclion, va occuper constamment la scène. [...]
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