Rome, étrusques, architecture, sculpture, art romain
Précédant la civilisation romaine proprement dite, ce sont les Etrusques qui dominaient l'Italie. Mais l'origine des Etrusques, elle, est mal élucidée : ce sont soit des Lyciens d'Asie Mineure chassés par la famine, soit des Italiens de souche.
Les rois étrusques se succèderont de 900 à 509 avant JC. En 509, Les Romains expulsent le dernier roi étrusque et fondent une république. Jusqu'en 27 avant JC, les romains vont étendre leur territoire à toute l'Italie puis gagner le reste du monde occidental sous Jules César.
En 27 av JC, Auguste fonde l'Empire romain qui durera jusqu'en 476 après JC. La capitale de l'Empire est Rome.
[...] La république est concernée par les deux premiers. Le premier du 2è s à 80 av JC cherche seulement à imiter la structure architecturale et suggérer un revêtement de marbre Le deuxième style de 80 à 20 met aussi en valeur les éléments d'architecture mais en éclatant l'espace par des arrière-plans mystérieux s'inspirant directement des décors de théâtre. C'est du véritable trompe- l'œil. La paroi peut même s'ouvrir sur de vastes compositions figurées comme les scènes d'initiation dans la villa des mystères à Pompéi. [...]
[...] Les thèmes sont souvent mythologiques ou animaliers. La fin de l'Empire romain Constantin (306-337) sera le premier empereur romain à se convertir au christianisme. Il va également fonder Constantinople sur le site d'une colonie grecque du nom de Byzance. A la mort de Théodose en 395, ses deux fils se divisent l'Empire : Honorius devient l'empereur de l'Empire romain d'occident et Arcadius, l'empereur de l'empire romain d'Orient ayant comme capitale Constantinople. Du côté occidental, les romains subissent de plus en plus d'incursions des barbares venus de l'Est, Wisigoths, Vandales qui finissent par déposer le dernier empereur romain Romulus Augustule en 476. [...]
[...] la Grèce l'utilisait très peu et Rome la systématisera dans des bâtiments plus grands. Autre lieu de grande importance, les Thermes se sont considérablement développées à partir du 1er siècle. Ils comportent 5 salles : vestiaires (apodyterium), les salles de transpiration (sudatorium), les bains chauds (caldarium), les bains tièdes (tepidarium), les bains froids (frigidarium). Le sol était recouvert de mosaïques et chauffé par un système de chauffage par hypocauste. L'utilisation de matériaux légers (brique) et la mise au point de la voûte d'arêtes permettent de construire et de couvrir des bâtiments aussi vastes que les thermes de Caracalla ou ceux de Dioclétien à Rome. [...]
[...] Apollon du temple de Portonaccio de Veies, vers 500. Cette figure suit les canons de Polyclète mais le buste est trop court et la musculature trop molle. LA REPUBLIQUE ROMAINE 509-27 Rome a été une cité hellénisée, étrusque puis a englobé les autres. Entre le 4è et le 2è, c'est la Grèce qui va servir de répertoire. Les artistes seront grecs. Ils obéissent aux commanditaires. On trouvera donc un art plus officiel et un art plus plébéien en fonction du client. [...]
[...] C'était le rôle des bustes : un prototype était réalisé par un artiste de talent souvent de Rome à l'occasion d'un évènement (avènement, victoire) et des copies étaient diffusées auprès des artisans des provinces qui les reproduisaient à leur tour mais souvent de façon plus médiocre. Dans ce cas, l'empereur était toujours idéalisé, c'est la fonction que l'on représente, plus le caractère que l'on souhaite mettre en avant : Auguste : force de la jeunesse, assurance, Néron : lettré romantique. Le portrait privé existe également mais il est très influencé par le portrait officiel. Les élites provinciales reprenant les modes adoptées par le souverain et son épouse, notamment la coiffure. [...]
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