Autoritas, potestas, Marc-Antoine, Octave, Assemblées populaires, Auguste, empire romain
La Rome du début de la république répond au schéma classique de la cité antique. Il y a un gouvernement qui comprend un Sénat qui comprend les chefs des grandes familles aristocratiques. L'autoritas n'est pas un pouvoir de contrainte mais on y obéit. L'autoritas n'a pas de moyen de contrainte, ce sont les magistrats qui ont ces moyens. Ils vont exercer les fonctions qui régissent la loi et ils font la loi, ils ont le potestas, le pouvoir de contraindre. Ces décisions ne peuvent avoir lieu que s'il a été ratifié par le peuple. Les magistrats vont devant les commis (= Assemblée du peuple) pour faire ratifier les décisions. Dans la réalité, les Assemblées populaires n'ont presque pas de pouvoirs.
[...] Celui qu'on va appeler l'empereur va nommer des fonctionnaires nouveaux qui dépendent de lui et prennent les pouvoirs des magistrats. Il y a une centralisation du pouvoir. Les juristes romains se rendent compte que la république n'existe plus. Ils vont redéfinir ce qu'est la république. Là, on n'est pas limité à un espace et une communauté. Il y a un ensemble de choses qui appartiennent au peuple. Personne n'a une propriété exclusive dessus. Le pouvoir général sur la chose publique est un pouvoir abstrait et permanent. [...]
[...] On va couper en deux l'empire romain. Il va y avoir l'empire oriental de culture grec avec comme capitale Constantinople et un empire occidental qui garde Rome comme capitale. L'empire est administré par deux empereurs différents mais il reste unique. Constantin arrive a reconstituer l'empire mais l'empire est de nouveau coupé en deux en 495. Après 475, le dernier empereur d'Occident est un roi barbare. Depuis plusieurs années, les rois barbares étaient des généraux. L'empire romain d'Occident continue sans empereur. [...]
[...] L'apport de l'empire romain La Rome du début de la république répond au schéma classique de la cité antique. Il y a un gouvernement qui comprend un Sénat qui comprend les chefs des grandes familles aristocratiques. L'autoritas n'est pas un pouvoir de contrainte mais on y obéit. L'autoritas n'a pas de moyen de contrainte, ce sont les magistrats qui ont ces moyens. Ils vont exercer les fonctions qui régissent la loi et ils font la loi, ils ont le potestas, le pouvoir de contraindre. [...]
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