L'agonie de la République (-78 à -27)

Résumé du document

L'agonie de la République (-78 à -27), fiche de 3 pages en histoire antique



Au point de vue politique, les institutions républicaines sont totalement vidées de leur sens et on commence à voir apparaître des traces du nouveau régime qui va succéder à la République : l'empire. Au point de vue historiques, ces années se résument à toute une série de guerres civiles, guerres très meurtrières destinées à placer à la tête de l'Etat, par la violence, des hommes politiques ambitieux, le tout sous prétexte de programme idéologique.

Extraits

[...] Sa très grande habileté va lui permettre de triompher malgré son jeune âge. Mais dans un premier temps ils s'unissent pour écraser les derniers partisans du régime républicain. Dans le second Triumvirat de l'histoire romaine, les trois protagonistes se partagent le pouvoir : octave dirige l'occident, Marc- Antoine dirige l'orient et Lépide dirige l'Afrique. Marc-Antoine combat donc en Orient om il cherche à établir son pouvoir et il tombe sous les charmes de Cléopâtre, reine d'Egypte et ancienne maitresse de César. [...]

[...] L'apparition d'institutions nouvelles 1. Les mesures de Salut public Ces mesures émanent du Sénat ou des institutions plébéiennes pour défendre la vision des populares. La 1ère de ces mesures est le sénatus-consulte ultime, le Sénat s'attribue le pouvoir de déclarer un individu ennemi public et de prendre toutes les mesures nécessaires pour l'exécution de cette sentence, la Constitution étant suspendu pendant son application. En réalité, cette mesure constitue une sorte d'assassinat légal bien révélatrice de la dégradation des institutions. La 2ème mesure est le crime de lèse-majesté, cette nouvelle mesure constitue la réplique des populares au sénatus-consulte ultime, ce crime permet d'exclure de la vie politique tout magistrat coupable d'avoir attenté à la majesté du peuple romain c'est-à-dire à ses droits. [...]

[...] Par exemple, Marc Antoine son lieutenant lui opposa un diadème symbole de la royauté qu'il aurait repoussé devant la réaction peu favorable de la foule. La royauté avait laissé un souvenir détestable. Dans ces conditions, une conspiration se forme pour tenter de sauver la République et César est assassiné au Ides de Mars c'est à dire le 15 mars par Brutus. La question était de savoir qui allait reprendre le flambeau de César ? L'ascension irrésistible d'octave et la fin de la république Après la mort de césar, deux personnages souhaitent reprendre son pouvoir. [...]

[...] Cicéron ayant vent de la conspiration, obtient l'appui du Sénat qui prend un sénatus-consulte ultime, sauvant provisoirement la République. En après le départ de Jule César en Gaulle, l'anarchie s'installe à Rome. Deux tribuns de la Plèbe rivaux, créent des groupes paramilitaires qui se livrent à de véritables batailles dans les rues. Pour conclure, il faut remarquer que les grecs et les romains sont loin d'être systématiquement hostiles à tout recours à la violence pour dénouer certaines situations de blocage institutionnel mais la nouveauté c'est que la violence devient le mode de règlement normal des conflits politiques. [...]

[...] Il y a eu deux dictatures extraordinaires, celle de Sylla et celle de César de -47 à -44. - Le triumvirat, il s'agit d'une entente entre trois hommes politiques pour se partager le pouvoir. Le 1er de -60 à -53 n'a aucun caractère officiel. C'est effectivement un contrat privé qui a pour objectif d'éliminer les éventuels adversaires à ces trois personnes. Il est composé de Jules César, Pompée et Crassus, il donne lieu à une répartition des rôles. Pompée et Crassus sont consuls à Rome pendant que César a carte blanche pour conquérir la Gaulle. [...]