Le chapitre qui nous intéresse « La société : ses castes censitaires et la puissance de l'argent » se trouve des pages 72 à 96. Plus précisément, il s'agit du premier chapitre de la section II s'intitulant : « Le milieu moral ». Cette section faisant partie avec la section I, nommée « Le milieu physique : la ville, ses maisons et sa police », de la première partie intitulée : « Le cadre de la vie romaine ». La seconde partie « L'emploi du temps » décomposée en trois chapitres, elle, s'attarde à nous rapporter les différents moments de l'emploi du temps d'un Romain. La place accordée à notre chapitre dans l'ouvrage correspond tout à fait à ce que l'on peut lire dans l'avant-propos, où Carcopino nous dit qu'il faut d'abord retracer le cadre de vie du Romain avant d'établir son emploi du temps. Il détaille donc dans sa première partie, le milieu physique, là où se déroule l'existence de ces Romains. Puis lorsque la géographie humaine est bien mise en place, l'étude du milieu moral et social qui comprend les différentes classes distinctes, le rôle du cercle familial, … est permis. Il nous paraît donc évident que ce chapitre n'aurait pu se trouver avant. Nous pouvons aussi expliquer sa position première dans la section II. En effet, on ne pouvait évoquer la place des femmes, de la famille et ce qui en découle, ainsi que l'éducation, la culture et les croyances sans avoir à l'avance évoqué un des aspects les plus importants de la société : les différentes castes censitaires et la place de l'argent. Il est vrai que ce poids de l'argent sous l'Empire va considérablement augmenté, ce qui va faire que « les courants égalitaires [vont tourner] à l'exagération des inégalités essentielles ». Ce chapitre est donc évoqué à cette place car c'est un aspect majeur de la société Romaine sous l'Empire. Le mettre après les deux chapitres qui suivent aurait eu pour conséquence de diminuer cette importance des castes censitaires et de leurs rapports entre elles, mais aussi de leur lien avec l'argent.
[...] Cependant, Carcopino rappelle qu'il était encore possible si l'on se trouvait dans la bonne filière et au bon endroit d'acquérir honnêtement une honnête aisance. Ce sont dans les cités d'Italie et de provinces, que la classe moyenne se trouve être au mieux pour se révéler. A Rome, elle est en effet submergée par une abondance de richesses auxquelles elle ne peut prendre part. Dans la Ville, le travail ne permettait pas d'égaler les richesses que le hasard des faveurs impériales distribuait. Le sonnet de Plantin comme le nomme l'auteur montre la résignation de cette partie de la population à Rome. [...]
[...] Une autre distance va se raccourcir c'est celle évoquée dans la seconde sous-partie qui se nomme L'esclavage et les affranchissements L'auteur commence par rappeler que les esclaves ou servi romains ont toujours été préservés par leurs maîtres. La servitude pouvait même être accompagné de primes et de salaires qui accumulés pouvaient permettre de se payer son affranchissement. Cette servitude qui était donc ni intolérable, ni éternelle est devenue encore plus douce et plus facile à rompre sous les Antonins. Et cela grâce notamment à une législation de plus en plus en clémente avec les esclaves et les affranchis, et qui au contraire devint beaucoup plus dure avec les mauvais maîtres. [...]
[...] Ayant également été nommé, en 1941, secrétaire d'état à l'Éducation nationale dans le gouvernement Pétain Darlan, il démissionna de son poste dès le retour de Laval au pouvoir, en avril 1942. A la Libération, révoqué de ses fonctions et traduit devant la Haute Cour pour sa participation au gouvernement de Vichy, il fut un moment emprisonné à Fresnes, obtint sa libération provisoire en février 1945 et bénéficia en 1947 d'un non-lieu pour services rendus à la Résistance. Ce fut donc un homme politique assez controversé. [...]
[...] La société : ses castes censitaires et la puissance de l'argent in La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'empire, Jérôme Carcopino L'auteur de l'ouvrage Jérôme Carcopino est né à Verneuil-sur-Avre dans l'Eure, le 27 juin 1881. Il est le fils d'un médecin d'origine corse. Il intégra l'École normale Supérieure, puis fut reçu premier à l'agrégation d'histoire et de géographie en 1904. Il enseigna de 1907 à 1911 comme professeur d'histoire au lycée du Havre. Après avoir été pendant un an secrétaire de Raymond Poincaré, il fut en 1912 chargé de cours à la faculté d'Alger. [...]
[...] La quantité d'argent pour se qualifier de riche augmenta (20 millions de sesterces). Cet écart de richesse entre la classe moyenne du peuple et les très riches, était quasiment le même que celui entre la fortune de ces derniers et la fortune quasi illimitée du prince. En plus des richesses qui étaient reliées à la couronne, il recueillait par exemple le meilleur des confiscations que prononçaient ses juges. Le princeps et tous ces possédants possédaient bien sûr un grand nombre de main d'œuvre servile. [...]
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