Richard J. A. Talbert, Octave, réorganiser le monde romain, victoire d'Actium, Tacite, Pline, Principat d'Auguste
Le but principal de l'étude de Talbert est d'étudier les procédures et les fonctions du Sénat romain pendant le Principat, c'est-à-dire entre 30 avant Jésus Christ et 238 après Jésus Christ. Ces deux dates ont été choisies car 30 avant J.-C. c'est le moment où Octave commence à réorganiser le monde romain après sa victoire d'Actium et 238 après Jésus Christ est la date extrême qui permet d'avoir des sources narratives substantielles sur le sénat. Traditionnellement les historiens depuis Mommsen partent du point de vue que le sénat n'a plus de rôle important sous le Principat et s'en tiennent donc principalement à des études du sénat sous la République. Beaucoup d'archives importantes pour l'étude du sénat n'existent plus comme les archives des sessions (les acta senatus).
[...] Cet état de fait, initialement prévu pour 10 ans perdure. Les sénateurs ne commandent donc à aucune légion, même si des proconsuls peuvent diriger des détachements de troupe. À part l'Afrique et l'Asie qui sont réservées aux consuls et qui représentent l'apogée d'une carrière, les autres provinces sont assignées à des prêteurs. Il ne faut pas faire de séparation trop rigide (comme dans les Annales de Tacite) entre ces deux types de provinces même si l'empereur possède l'imperium maius. Il semblerait ainsi que la législation sénatoriale était valable pour tout l'empire. [...]
[...] Les sénateurs doivent être présents lors des arrivées et des départs de Rome de l'empereur. Il est à noter que certains chevaliers décident délibérément de ne pas mener de carrière sénatoriale. Certains par manque d'enthousiasme pour la carrière politique comme le poète Ovide. D'autres, à la suite de la volonté d'Auguste de donner un poids nouveau aux chevaliers dans l'administration impériale, décident de s'engager dans cette voie qui comporte l'avantage de ne pas passer par les aléas de l'élection. On peut donner l'exemple de Mécène et de C. [...]
[...] En 53, le proconsul d'Afrique Statilius Taurus est jugé, de ce fait de nombreux personnages d'Afrique passent devant le sénat. Sénèque, Plutarque et Tacite affirment que de nombreuses ambassades vinrent à Rome sans jamais préciser si elles vont visiter le sénat, le prince ou les deux. Dès le début du principat, l'empereur contrôle les armées privant le sénat de sa plus grande prérogative. Les empereurs donnent des informations au sénat concernant les activités militaires ; c'est ce que font Auguste et Tibère. [...]
[...] Ainsi, un gouverneur d'Asie est nommé par l'empereur. De même qu'un gouverneur unique (légat) de l'Hispanie citérieure et de la Bétique lors des invasions de 170 par des Berbères dans les années 170 par l'empereur. On sait que certains proconsuls servaient plus d'un an. On possède un exemple pour l'Afrique sous Claude. C'est peut-être également le cas de P. Iulius Scapula Tertullus Priscus en Afrique (211-213). À la fin du IIe siècle, on trouve des sénateurs qui ont été probablement en même temps proconsuls d'Achaïe et légats propréteurs. [...]
[...] Refus de la carrière sénatoriale par des chevaliers importants 6. Évaluation du sénat et des sénateurs Deuxième Partie. Les Sessions Chapitre 3. Lieu de rencontre et intérieur de la Curia Julia 1. Lieu de rencontre 2. Disposition des sièges à l'intérieur de la Curia Julia 3. Personnel du sénat Chapitre 4. Assiduité 1. Nombre total de sénateur 2. Assiduité des membres 3. Age de la retraite 4. Armes, soldats, et autres non-sénateurs Chapitre 5. L'Empereur au sénat 1. La place de l'empereur 2. [...]
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