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A la mort d'Auguste, Rome domine la quasi-totalité du monde méditerranéen. Comment Rome peut-elle gouverner et administrer des territoires aussi vastes ? Comment en tire-elle profit ?
Pour exploiter durablement ces territoires, il ne faut pas les rendre exsangues ni exterminer leur population. Il faut mettre en place une administration efficace ce qui nécessite le choix d'un personnel compétent, mais aussi l'acceptation des habitants du territoire. Les Romains se considéraient comme supérieurs. A ce titre, Rome devait être un exemple attractif dans les domaines politique, organisationnel, sociétal. Ce modèle devait être adopté sans contrainte.
L'armée jouait le rôle d'un protecteur du monde romain face au monde extérieur, barbare. La présence de l'armée aux frontières garantissait la paix intérieure, condition nécessaire au bon développement des provinces.
L'organisation administrative repose sur un nombre d'hommes restreint. L'empereur veille à limiter leur pouvoir. Rome n'a pas négligé les élites locales et ont mis en place un partage des tâches administratives. Les membres de ces élites locales sont devenus les administrateurs de leurs cités et ont bénéficié en échange de la citoyenneté romaine, qui permet une ascension sociale et l'intégration.
Le mode de vie romain constitue également un modèle. Les colonies reproduisent la vie urbaine de Rome et procurent des facilités de commerce, d'hygiène, de loisirs. Les habitants en tirent avantage et se sentent donc Romains.
Enfin, les Romains tolèrent et acceptent les cultes locaux. Ils considèrent que les dieux de chaque peuple sont des véritables dieux et qu'il sont aussi respectables que les dieux romains.
[...] D'autres doivent établir l'assise financière qui repose largement sur le tribut, une fiscalité directe sur les biens et les personnes. Son établissement se fait grâce aux recensements effectués par des légats spéciaux. Auguste crée un nouvel impôt pour alimenter la caisse militaire : le vingtième des héritages sur les citoyens romains. Il est affermé, avant de disposer, à partir de Trajan, de son procurateur. Les portoria (service des douanes et des octrois) a été affermé avant d'être doté de procurateurs à partir de Marc-Aurèle. [...]
[...] Devant la perspective d'une vaste offensive romaine, les Gaulois décidèrent de discuter dans une réunion générale et d'organiser un vote. L'initiative fut soutenue par Rome. Les Rèmes, fidèles alliés de Rome organisèrent ce concilium Galliarum à Reims (Durocortorum). L'assemblée refusa tout appui aux révoltés. Très rapidement, les camps légionnaires du Rhin furent repris, les Trévires et les Lingons se soumirent. A la fin de l'année 70, la paix était revenue. De façon libre, l'assemblée des délégués de l'ensemble de la Gaule avait proclamé que l'intérêt des Gaulois était de rester dans l'orbite romaine. [...]
[...] Le service des douanes ou portorium était très élaboré. Sur toutes les marchandises, le Quarantième des Gaules une taxe de était perçu. De nombreux bureaux sont attestés sur les frontières à Cologne, Bonn, Mayence, Boulogne, Bordeaux, Grenoble Le bureau central se trouvait à Lyon. Le cursus publicus était représenté par deux procurateurs : l'un pour la Lyonnaise, l'Aquitaine et la Narbonnaise ; l'autre pour la Belgique et les Germanies. Les mines de fer des Gaules avaient été confisquées par Tibère. [...]
[...] Il est chargé de l'affermage des mines et d'en tirer des redevances. Cependant, l'administration ne compte que quelques centaines d'hommes tout au plus. B. Les statuts juridiques des cités 1. Les cités pérégrines Rome superpose des cadres antérieurs à la conquête à des cadres romains. Le plus souvent, les Romains respectent les structures existantes en reconnaissant les limites d'une cité en place. Il existe 3 types de cités pérégrines : les cités libres et fédérées ont conclu un traité avec Rome. [...]
[...] Les artères navigables La navigation hauturière de la péninsule ibérique à l'Italie profita de la période de sûreté du début de l'Empire. La circulation prit de l'ampleur vers les côtes africaines, le golfe de la Garonne, l'estuaire de la Loire, la Manche. Dans la péninsule ibérique, l'Ebre, le Bétis, les estuaires du Tage et du Douro furent de plus en plus fréquentés. En Gaule, on note des installations en dur dans les ports (quais, entrepôts) comme à Chalon-sur- Saône. La navigation sur le Rhône, la Saône, la Loire, la Garonne se développa. [...]
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