Les réponses apportées aux interrogations sur la nature de la romanisation, son ampleur ainsi que ses conséquences sociales et économiques, restent incomplètes. Il faut replacer la romanisation des Gaules dans la perspective plus générale de la mise en place de la Cité et de la municipalisation en tant que vecteur de la romanité.
[...] Les habitations y ont longtemps gardé un caractère vernaculaire avec des maisons étables au sein de l'espace urbain. À partir de Claude-Néron apparaissent les premiers signes d'une influence des modes romaines (enduits peints, nouvelle organisation de l'espace . C'est à partir de l'époque flavienne que des maisons de type romain apparaissent. Les établissements ruraux sur le territoire de la cité montrent des évolutions comparables. Conclusion La romanisation apparaît comme un épisode du développement des campagnes qui s'est étalé sur plus d'un millénaire. [...]
[...] Les centuriations : elles existent mais ne sont pas généralisées. Au total, les positions des uns et des autres se cristallisent autour de deux tendances principales. L'impact de la romanisation a été récusé par les uns (position extrême). D'autres ont préféré nuancer ou relativiser les effets de la romanisation en insistant sur l'importance de la tradition vernaculaire dans la physionomie des campagnes. On a ainsi des formes hybrides d'habitat. L'accent mis sur l'acculturation, en tant que processus d'échange réciproque, est ici patent. [...]
[...] La romanisation des campagnes de la Gaule septentrionale (Lyonnaise, Belgique, Germanie). Retour sur le sens d'une mutation de Paul Van Ossel Les réponses apportées aux interrogations sur la nature de la romanisation, son ampleur ainsi que ses conséquences sociales et économiques, restent incomplètes. Il faut replacer la romanisation des Gaules dans la perspective plus générale de la mise en place de la Cité et de la municipalisation en tant que vecteur de la romanité. I. Mutations tardives Tendance lourde de l'évolution de l'habitat rural, qui s'inscrit à partir du milieu du IIIe siècle dans une perspective d'effacement des signes de romanité résultant de près de trois siècles d'acculturation. [...]
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